Il pleuvait.
Dehors, dedans, sur elle, sur sa tête. Ses cheveux étaient trempés. Sa robe était mouillée. L’eau s’infiltrait dans son cou, entre ses seins, sur son ventre.
Elle marchait dedans. Il y avait de l'eau partout.
Impossible de s’asseoir nulle part, tout était aquatique, sonore. Le bruit de la pluie qui tombe, de l’eau qui s’égoutte. Les tapis mouillés.
Et elle pleurait.
Il y a des gens qui font des sudokus, du scrabble, des mots croisés ou participent à des pools de hockey pour se désennuyer. Je bois mon thé et je fais un quart d'heure de géopolitique. Et, en attendant la prochaine guerre mondiale - aujourd'hui, mardi 3 février 2015, il n'y a pas encore de guerre mondiale - j'écris des histoires de fantômes.
HISTOIRES DE FANTÔMES
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Vers minuit, à la lueur de la chandelle, monsieur Henry Dickson, devant l'âtre où brûle des bûches d'érables et de vieux parchemins, se penche sur son écritoire. Tout est tranquille dans la grande maison, tout semble dormir et, soudain,
il y a ce bruit.
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