HISTOIRES DE FANTÔMES

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HISTOIRES DE FANTÔMES.

Vers minuit, à la lueur de la chandelle, monsieur Henry Dickson, devant l'âtre où brûle des bûches d'érables et de vieux parchemins, se penche sur son écritoire. Tout est tranquille dans la grande maison, tout semble dormir et, soudain,
il y a ce bruit.

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16.10.13

387.83.2.

L'homme au loin était heureux.

Il était entouré de son peuple. Heureux de le voir. De se sentir près de lui. Soudé dans une même volonté.

Ses enfants. De ces enfants, il était le père.

Pas tous de son sang mais de son esprit. Il était né de la grande idée d'un grand esprit.

Et, en bas, sous la grande tribune, la grande fête du sport commençait.

Les sportifs de presque tout les pays du monde allait s'affronter pacifiquement. Si les nations et leurs chefs avaient eu des différends, ce n'était plus le moment d'en parler. C'était la trêve.

Le meilleur gagnerait ce qui devrait être la seule et unique règle de tous en tout temps.

Seule la volonté, la détermination, des années d'effort et d'entraînement allait faire que le meilleur gagnerait. Parce qu'il était le meilleur. Il était le meilleur d'entre tous. Le fils de ce peuple qui recevait les fils des autres peuples.

Il ne serait pas le seul. Ses frères partageraient son triomphe selon leurs talents.

Par sa victoire et celles des autres fils, ses frères, il prouverait que son peuple tout entier méritait d'être le premier peuple de la Terre.

Le défilé fut interminable mais aurait dû se prolonger encore. Tant on s'émerveillait. Tout était nouveau. Le futur de demain.

Il y avait la musique, les drapeaux, des avions qui volaient dans le ciel, des colombes blanches.

Il y avait tant à voir.

Les Jeux Olympiques allaient commencer.

XIe Olympiade de l'ère moderne