C’est beau le progrès
Elle essayait de se servir de son téléphone. Le seul qui lui restait. Puisque lors des travaux d’amélioration de la maison, la ligne principale avait été coupée.
Il n’y avait pas de lumière non plus. Puisque lors des travaux d’amélioration de la maison, la ligne principale avait été coupée. Sauf la lumière du lampadaire de la rue et de la lune du ciel qui éclairaient plus ou moins – il était un peu loin – à travers les poutrelles du toit éventré et les orbites des fenêtres vides.
S’il n’y avait plus de lumière dans la maison, elle pouvait se placer près d’une des fenêtres donnant sur la rue et dans un certain angle du toit pour éclairer et voir ses mains et son téléphone portable dans ses mains.
Quoique avec tous ses bandages, elle avait de la difficulté à le retenir tant il devenait glissant.
Toute cette eau partout.
Gris mystique.
Or.
Argent.
iPhone est indispensable et vous ne pouvez vous en passer.
Vous utilisez et consultez votre iPhone des dizaines de fois par jour. Mais il faut qu’il vous reconnaisse. Qu’il sache qui vous êtes. Pour le sécuriser, vous aviez un code afin que personne d’autre ne puisse l’utiliser.
Taper votre code d’accès vous ralentit. Vous perdez du temps précieux. Et il fallait se le rappeler.
Avec iPhone 5s, accéder au contenu de votre téléphone est plus rapide et facile que jamais. Le futur est à votre portée. Il ne vous reste qu’à vous en servir.
Le futur est si léger et si maniable.
Tendre la main ou le doigt. 123,8 mm X 58,6 mm X 0,30 pouces d’épaisseur. Poids : 112 grammes.
Temps de conversation : jusqu’à 10 heures en 3G.
Température ambiante d’utilisation : de 32 °F à 95 °F
Température de rangement : de -4 à 113 °F
Humidité relative : de 5 à 95 % sans condensation
Altitude maximale d’utilisation : 10 000 pieds
Revêtement oléophobe résistant aux traces de doigts sur l’écran.
iPhone a redécouvert l’idée que le toucher était le moyen le plus naturel d’interagir avec un téléphone intelligent.
La nature vous a doté du parfait mot de passe, votre empreinte digitale.
Impossible de l’oublier ou vous le faire subtiliser. Vous êtes enfin libre. Plus besoin d’être obligé de mémoriser et d’entrer de multiples mots de passe pour l’utiliser.
La source d’inspiration derrière cette innovation?
Votre doigt.
Avec votre empreinte comme signature, il y a le nouveau capteur d’empreinte digitale. Touch ID n’en est que la suite logique.
Toucher pour écouter une chanson.
Toucher pour naviguer sur le Web.
Toucher pour prendre une photo.
Touchez pour une des 900 000 nouvelles applications
Toucher pour appeler au secours. 911. Police. Ambulance.
Autant de fois que vous voulez
Rien de plus facile et de plus naturel. Posez votre doigt sur le bouton principal et iPhone se déverrouillera.
Voilà un moyen pratique et hautement sécurisé d’accéder à votre téléphone et à vos données. De confirmer vos achats sur l’iTunes Store, l’App Store et l’iBooks Store sans que vous soyez obligé d’entrer chaque fois votre mot de passe.
Touch ID peut garder plusieurs empreintes digitales en mémoire et sait reconnaître les personnes à qui vous faites confiance.
360°
Touch ID possède une capacité de lecture de 360 degrés. Peu importe l’angle dans lequel il se trouve – à l’horizontale, à la verticale ou quelque part entre les 2. Votre iPhone arrivera à lire votre empreinte et à vous reconnaître.
La biométrie est votre amie
Capteur d’empreinte intuitif localisé dans le bouton principal de votre appareil.
La surface du bouton est de cristal ultrarésistant taillé au laser.
Le cercle de cristal transmet l’image de votre doigt vers un capteur tactile capacitif conçu pour lire à travers les couches externes de la peau et en fixer l’empreinte détaillée.
L’anneau en acier inoxydable qui ceinture le bouton détecte votre doigt et active le capteur.
Le rapport signal sur bruit est optimisé.
Le logiciel lit les crêtes de votre empreinte. Votre identité vérifiée, votre téléphone est déverrouillé.
Cristal ultrarésistant taillé au laser
Anneau détecteur en acier inoxydable
Capteur capacitif à toucher unique
Interrupteur tactile
Une technologie de pointe qui reste invisible au moment même où vous l’utilisez.
La simplicité du déverrouillage d’iPhone vous sautera aux yeux.
D’habitude
Configuration réussie
_ Touch iD est prêt. Votre empreinte digitale peut désormais déverrouiller votre iPhone
En ce moment
Elle appelait au secours!
_ Bonjour...
Écrivait le téléphone
_ Configuration échouée. Réessayez de nouveau. Retapez le mot de passe.
Elle essaya encore
_ Configuration échouée. Réessayez de nouveau.
Elle fit quelque chose de stupide. L'écran ne manifesta aucune émotion particulière et se contenta de noter:
_ Information non disponible
La pluie continuait à tomber.
L'image ou l'écran du téléphone sur lequel était l'image et les mots s'estompa
_ Sans objet
Ses mains brûlaient encore malgré toute cette eau.
Elle enleva les bandages mouillés de ses doigts et de ses mains. Mais sa peau était recouverte d’un onguent pour la guérir de ses brûlures. L’onguent se recouvrit d’eau et se mit à luire. Tout devenait gluant et glissant. Elle avait de la difficulté à tenir le téléphone. Elle essuya ses doigts. Et la peau se détacha par endroit tant elle était fragile et mince.
Elle avait beau poser ses doigts un à un sur le capteur d’empreinte digitale, rien ne fonctionnait tant ses doigts étaient gonflés et boursoufflés. Et l’épiderme de son pouce et des autres doigts à vif, rose saumon, rouge et sanglant où s’était trouvé ses empreintes était collé un peu partout sur sa robe de chambre.
Elle se mit à pleurer.
Ce qui ajouta de l’eau à la pluie qui tombait du plafond et du toit. Où qu’elle aille, il y avait de l’eau. Au sous-sol, 1 pieds d’eau. L’eau s’écoulait des escaliers, d’étage en étage.
Dans la mesure du possible.
Et il y avait le bruit de l’eau qui tombait.
Qui aurait pu être effrayant comme tout ce qu’elle voyait ou devinait mais qui, au contraire, la rassurait. Le bruit de l’eau sur le toit de la maison et de la galerie de son enfance. Le bruit de l’eau qui l’endormait. Elle avait eu peur. Elle était maintenant rassurée. Elle retournait chez elle. À la maison.
Elle avait été heureuse.
Dans la mesure du possible.
Elle était heureuse.
Elle revoyait son bébé dans son landau Ses grands yeux curieux. Elle revoyait sa fillette qui courait. Sa fillette qui ne courait pas mais s’endormait lorsqu’elle lui contait des histoires. Toujours la même. Une jolie princesse et un gentil dragon. Elle revoyait sa mère.
Elle s’en retournait chez elle.
Elle s’endormait de plus en plus.
Il ne fallait pas qu’elle dorme.
Oui. Il fallait qu’elle dorme.
Tout irait mieux ensuite.
Bonjour maman, lui disait sa fillette, les yeux endormis lorsqu’elle venait la réveiller pour le déjeuner avant l’école.
Bonjour maman, lui dit sa fillette qui attendait près de la porte pour l'amener avec elle voir quelque chose de surprenant. Elle avait les yeux brillants. Elle disait. Elle ne comprenait pas tout. Elle disait. Il fallait qu'elle voit par elle-même, elle n'en reviendrait pas.
Bonjour maman, elle disait à sa mère lorsqu’il fallait se lever pour préparer le déjeuner de ses frères qui auraient faim lorsqu’ils reviendraient de l’étable après la première traite des vaches.
Et elle s’endormit définitivement.
Il y a des gens qui font des sudokus, du scrabble, des mots croisés ou participent à des pools de hockey pour se désennuyer. Je bois mon thé et je fais un quart d'heure de géopolitique. Et, en attendant la prochaine guerre mondiale - aujourd'hui, mardi 3 février 2015, il n'y a pas encore de guerre mondiale - j'écris des histoires de fantômes.
HISTOIRES DE FANTÔMES
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Vers minuit, à la lueur de la chandelle, monsieur Henry Dickson, devant l'âtre où brûle des bûches d'érables et de vieux parchemins, se penche sur son écritoire. Tout est tranquille dans la grande maison, tout semble dormir et, soudain,
il y a ce bruit.
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