Sauf si on est dans la situation de la petite blonde qui comme les chats s’intéressait davantage aux demeures des gens qu’à leurs locataires.
Pour des raisons qu’elle seule comprenait, il était impératif qu’elle aille dans cette maison de monsieur Dickson. Ce qui avait été le début de leur histoire commune.
Il y avait une maison.
Monsieur Dickson possédait cette maison.
Il y avait une petite blonde qui voulait une maison.
Une série d’incompréhensions qui s’étaient avérés fructueuses pour chacun.
Monsieur Dickson était un homme à peu près agréable. Suffisamment beau. Avec un certain nombre de qualité qui rendraient l’expérience humaine intéressante. Elle avait eu tout le temps de l’évaluer pendant qu’elle l’épiait.
L’amour n’avait rien à voir dans tout ceci. Que ce soit de la part de monsieur Dickson ou de la petite blonde.
Elle voulait cette maison. S’il fallait qu’elle baise pour y habiter, elle baiserait. C’était le lot de la plupart des femmes de cette terre qui cherche un logis.
L’expérience s’annonçait intéressante sinon plaisante.
Pour elle. L’expérience fut intéressante et plaisante. Ce qui faisait qu’elle continuait encore.
On n’a pas suffisamment dit comment et combien elle était jolie. Donc désirable. Donc irrésistible. La couleur de sa peau était presque de l’eau transparente. Et il faudrait décrire sa douceur.
Monsieur Dickson avait dépassé le stade clinique où un adolescent attardé à la forme d’homme est mené ou possédé par ses couilles. Il avait donc réfléchi avant de paraître céder aux appâts (terme de la littérature du XVII) de la charmante demoiselle.
Et, après mûres réflexions, (on disait de telles choses de cette façon dans la littérature académique).
Et elle abusa de lui autant qu’elle put.
