HISTOIRES DE FANTÔMES

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HISTOIRES DE FANTÔMES.

Vers minuit, à la lueur de la chandelle, monsieur Henry Dickson, devant l'âtre où brûle des bûches d'érables et de vieux parchemins, se penche sur son écritoire. Tout est tranquille dans la grande maison, tout semble dormir et, soudain,
il y a ce bruit.

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30.12.13

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Il y a la célèbre sculpture des 3 singes. 

Celui qui a les pattes dans les yeux. L'autre sur la bouche. L'autre sur les oreilles.

Gotlib en avait ajouté un quatrième.

Avec les pattes sur le zizi.

On oublie un autre commerce local: la prostitution. Armée = Prostitution. Les 2 vont ensemble. C'est la tradition. Les armées sont composées de jeunes hommes. Il faut des putes. Des bordels. Si on veut diminuer les viols. Si on ne veut pas qu'ils violent toutes les filles des environs. 

Les hommes du cru veulent bien lapider leurs filles mais ils ont des principes et peuvent vous égorger si vous ne comprenez pas. 

Comme il y en a pour tous les goûts: faut pas oublier les petits garçons. 

D'où la nécessité des 3 singes. Ou 4. 

Il y a autant de singes qu'on veut.

C'est comme ça que la guerre, la politique, l'économie, le commerce fonctionnent.

On pourrait ajouter un ministre. 

Il y en a toujours un qui vient faire un tour. Un discours. Des photos.

Mais qui ne voit jamais rien.

Et ces centaines de tonnes de drogue traversent les frontières la nuit à dos d'ânes.

Des milliers de tonnes.

Sur des millions d'ânes.

Bien entendu.

Avec les ministres, il y a des journalistes.

Et tous ces journalistes.

Et tous ces journalistes consciencieux qui ont tellement l'éthique de leur noble profession à coeur. Comme ils le font actuellement pour la Syrie. 

Et qui ne cessent de voir des champs de pavots bleus quand ils visitent le pays en saison. Mais qui ne disent rien de ce qu'ils voient. 

Ils ne peuvent pas ne pas voir

Pas une image. 

Imaginez à la TV lors du souper

Car ça nuirait au moral du payeur de taxes. 

De jolis fleurs.

Et de gros bulbes coupés juste ce qu'il faut pour les faire saigner

Et de la blessure sort la sève.

Un peu comme le sirop d'érable. 

Mais moins liquide.

Et tous ces jolis soldats drogués qui reviennent de mission et font des burn out ou des chocs post-traumatique ou des shell shock. 

Hystérie de guerre. Comme on disait en 14. 

En prenant conscience plus ou moins difficilement de ce qu'est vraiment leur noble métier.

Marionnettes de l'État.

C'est si beau.

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Ou l'odeur de la bière. 

Et celle des cuves d'inox pas loin.

De la bière dans les cuves et dans l'air tout autour.

Ou l'odeur du pain.

Et l'odeur des tartes aux pommes et au sucre.

Et l'odeur de la petite maison.

Ce qui n'empêchera pas monsieur Dickson d'encourager le commerce local et équitable avec Haïti et Cuba, avec leurs rhums et cigares. 

Montecristo. 

$ 400 ou 600 la boite de 25.

Et les exportations Afghanes. 

Avec l'opium de première qualité.

Une des premières sources de $ pour l'État et les citoyens locaux. À part les subventions et les prêts et les dettes (qui ne seront jamais remboursées) pour l'État ruiné qui n'existe pas. 

Il y a le maire de Kaboul. Et le reste du pays. Et le Pakistan. 

Et les rançons que paient les envahisseurs Canadiens (étasuniens, français, etc) occidentaux aux seigneurs de guerre pour avoir la paix. Il y a de l'humour dans l'air.

Si tes chars blindés veulent traverser les routes de ma province pour aller attaquer les Talibans, tu paies. 

Et même en payant, on n'est pas sûr.

Ce qui a obligé les étrangers à asphalter les routes les plus utilisées. Les trous des bombes se voient mieux. 

Et les jeunes qui creusent des trous dans l'asphalte. Par contraste. Guenilles plus ou moins blanches sur fond noir. 

Ça occupe les chômeurs.

Les avions AWACS à 30 000 pieds les voient.

Et les satellites géostationnaires à 35 786 km d'altitude.

Il y a aussi les satellites en orbite terrestre basse à 2 000 kilomètres d'altitude et les satellites en orbite terrestre moyenne entre les deux. Qui ne restent pas en place contrairement à ceux qui sont plus haut. 

Il y a des bases secrètes terrestres qui ne servent qu'à envoyer ce genre de trucs. Et du matériel pour les bases dans l'espace. Avec lanceurs de missiles. Atomiques. Et des bases sur la lune. 

De temps en temps, on envoie un drone leur lancer un missile. 

Le reste du temps, on laisse faire. 

On envoie une équipe déminer.

Et, plus loin, un autre groupe remine. Ils s'occupent entre 2 récoltes de résines. Et quand ils sont aux champs, ils ne se battent plus.

Quant aux hôpitaux. Et aux écoles dont on a tant parlé. Et les écoles pour les filles. 

Il n'y avait plus d'$. 

Comme l'$ des Occidentaux pour la reconstruction va aux riches. 

Pour les autres

L'agriculture.

La culture des fleurs

Les pavots. 

L'opium. 

L'héroïne. 

Moins naturelle et écologique. Avec tous les produits chimiques nécessaires pour sa transformation d'une substance qui se fume et une autre qui se pique. 

Premier employeur local. 

Premier produit d'exportation. 

Principale attraction touristique.

Et tous ces militaires qui ne voient rien.

Qui sont 100 000 (sans compter l'intendance) depuis 2001 et qui n'ont rien vu depuis.

Et toutes ces belles frontières surveillées par les troupes. Les hélicoptères. Les avions. Les drones. Les satellites. 

Et on ne voit rien. On n'a rien vu. On continue de ne rien voir. 

Des champs de pavots bleus comme des océans et des mers.

Et personne n'en parle.

Parce que.


453.150

Il y a des gens qui on besoin de prendre de la drogue. D'autres ont le même effet avec les livres. Et ça coûte moins cher.

Ils ouvrent un paquet d'Amazon. Ou de la librairie Pantoute. 

Ou lors d'une visite d'une librairie de livres usagés. Ou un bouquiniste. Livre vieux et plus cher. Ou une librairie de livres neufs.

Comme on va chez le torréfacteur. L'odeur du café. Le café en train de se moudre. Le jet de vapeur dans le café moulu. Les gouttes et les gouttes noires. Le café dans la tasse. La vapeur dans le lait. Et la tasse avec la mousse de lait. Le cercle chocolat.

Le lait qui déborde de la tasse et coule sur la soucoupe.

Elle.

Elle en train de boire le café dans la soucoupe.

Et de se lécher les lèvres.

Elle se lèche très bien.

452.149

Donc elle lit.

Elle vient de recevoir en cadeau de Noël la nouvelle édition du dictionnaire Robert (dit le Petit) 2100 pages - et le Robert des noms propres - 2688 pages. 

2014

Et du Larousse. Petit. 2016 pages. Et le Hachette. 1872 pages. 

2014.

Tous les ans. Comme les choses sont bien faites, il y a un volume daté par année. Elle en a une collection. Dès qu'elle a eu les moyens.

Depuis sa naissance.

Sa mère les lui achetait.

Et il y a une grande bibliothèque à la maison. Avec de robustes planches. 

Et des tas de murs.

Chez elle, dans sa petite maison, elle n'avait pas les moyens de tous les avoir. Et sa bibliothèque était plus petite. 

Et il y avait moins de murs.

Dans la grande maison, elle les aligne avec fierté.

2000. 2001. 2002. 2003. 2004. 2005. 2006. 2007. 2008. 2009. 2010. 2011. 2012. 2013. 2014.

Ce qu'elle fait.

Et s'installe à la grande table avec différentes éditions du même dictionnaire ou des livres concurrents pour voir les différences. Ce qu'on a changé. Car si on a ajouté des mots et des noms, on en a éliminé aussi. Ce qui lui fait toujours autant (ou presque) de peine que le décès d'un ami. 

Mais où est passé ce mot?

Il était là.

Et il n'y est plus.

Si on en a soudainement besoin que va-t-faire?

En a t-on le droit?

Il doit y avoir un règlement contre.

Il y a des règlements contre tout.

Les éditeurs n'ont pas le choix, s'ils voulaient garder leurs livres dans ses grosseurs. Avec le même nombre de pages. 

Maintenant, avec Internet, le problème ne se pose plus. 

Et on peut télécharger le même livre sur son ordinateur.

Et il y a les Ebooks. Les tablettes Kobo, Kindle. Ou un lecteur. Ou lectrices. Ou un appareil électronique dédié, le Casio EW-F2000V. Ou le consulter en ligne par abonnement. Le livre virtuel a des particularités intéressantes. Comme la femme virtuelle. 

Et on y retrouve des connaissances.

On y parle de monsieur Dany Laferrière - écrivain Québécois/Haïtien/Français qui vient d'entrer à l'Académie Française. Qui fait aussi un dictionnaire. 

Et Fred Pellerin.

On ne sait pas si les français comprennent tout mais ils ont le réflexe politique de se faire des amis. Qu'on n'est pas obligé de comprendre. 

Et s'il y a les dictionnaires. Il y a aussi l'encyclopédie.


Il y a Wikipedia. 

Qui est très bien malgré tout le mal qu'on en dit.

Et en 2013, l’encyclopédie Universalis meurt en beauté comme sa copine l’encyclopédie Britannica. Elle, en 2012 après 244 ans d'existence. Pour se réincarner virtuellement. Mais sa dernière incarnation physique s’est faite en 30 volumes. 32 000 pages. Il y a le dépliant sur la table. Reliées en cuir véritable pleine peau. Synonyme du luxe. 

Ce n'était pas nécessaire. 

Mais ils semblaient y tenir. 

Beau papier. Bible double épaisseur. Le papier Bible simple épaisseur est pour les Bibles (d'où le nom) et la collection Pléiade de Gallimard. Typographie Time. 

Ainsi parée, elle trouvera une place de choix dans la bibliothèque de l’amateur de beaux livres et d’éditions rares. C’est ce que dit la publicité.  

Et ça va arriver bientôt.


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Quoique on puisse envoyer des fax à Google. 

Certaines administrations de certains villages utilisent encore cette machine.

Et les plus vieux des anciens se souviennent des télégrammes. Dont le nom survit dans les télégrammes chantés. Généralement faux. Mais les ballons gonflés à l'hélium font tout pardonner.

Comme tout le monde fait la même chose, ceci a bouleversé le ministère des postes et la vie de milliers de facteurs qui ont été - pour les plus chanceux - mis à la retraite. Les autres devant, comme on dit, se reconvertir. 

L'État Canadien préférant subventionner à perte les soldats et les jolis joujoux militaires que les postiers ou les artistes. Dont on compte les dépenses et les revenus. Les premiers étant toujours plus intenses que les seconds. Ce qu'on appelle un déficit. Chronique. Douloureux et incontrôlable. Ce qui entraîne des plaintes et des lamentations variées de la part des ministres. Et des malédictions ou des conseils pour guérir cette hémorragie financière.

Tandis qu'on n'a pas cette pulsion comptable en ce qui concerne le ministère de la Défense ou de l'Attaque. Que rapporte une armée ?

Bien sûr, les Anglais ont vaincu les Français en en tuant assez, ce qui a eu pour conséquence que les envahisseurs dirigent le pays depuis 253 ans. Et n'ont pas vraiment envie de cesser.

Une guerre pouvait vous rapporter un pays. Des esclaves. Des femmes. À violer. La détente du soldat stressé. Des trésors.

Maintenant, si on ose parler de guerre - on préférera le mot «intervenir». 

Dans le sens: la situation en Syrie est intolérable. Il faut «intervenir». 

C'est-à-dire: bombarder et tuer tout un tas de monde. Ceci pour imposer la démocratie.

Et tous les éditorialistes et journalistes clonés parlent d'«intervenir». Supplient qu'on intervienne. Implorent.

Il serait si simple pour eux d'aller en Syrie par le premier avion. Et puisqu'il est interdit d'apporter son arme, même dans la soute. On aura la chance d'acheter une kalashnikov sur place. 

Et de tuer soi-même Assad. 

On fait donc attention aux mots que l'on utilise. Et à leur pouvoir d'invocation.

On ne dira plus: on va aller piller le pays et violer toutes les femmes qu'on va rencontrer. Et les fillettes. Pourtant, ça a été une motivation suffisante pendant des millénaires.

Maintenant, on bombarde un pays et brûlent vivant des tas de femmes pour éduquer leurs fillettes. 

C'est bien.

On reste donc pris avec une institution antédiluvienne appelée armée. Un peu gênante. Comme une association de zombies.

Anthropophages.

Il ne leur manque qu'une scie mécanique et le masque en peau humaine - le visage d'une femme. 

L'armée Canadienne étant supposée enjoliver la réputation du Canada alors qu'à tout bien comparer, elle n'est qu'une armée de rien du tout si on la met en compétition avec l'armée Chinoise, Russe et Étasunienne. 

Mais on s'entête encore. Comme la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf. Sans en avoir les moyens. 

On gonfle. On souffle. On lui met une cigarette dans le bec même si c'est mauvais pour sa santé. On lui met une paille dans le cul et on souffle. 

C'est plus fort qu'eux. Comme l'association des pédophiles masturbateurs rôdant autour des terrains de jeux des écoles primaires, les Conservateurs sont incapables de s'en empêcher. Sauf qu'eux aiment la religion et les armes. 

Et les foetus qui ont une âme. Ou les spermatozoïdes créés par Dieu.

Détestant les pauvres, les artistes et les pacifistes. 

Il est pourtant plus facile de compétitionner avec les danseurs Canadiens ou Russes ou Étasuniens ou les violonistes Chinois qu'avec leurs militaires. C'est déjà perdu d'avance avant de commencer. 

Mais, comme on vient de le dire: ils sont incapables de s'en empêcher.

Si on se masturbe continuellement, on finit par pisser le sang.

Il vaut donc mieux ne pas penser aux Conservateurs et à ce qu'ils se font entre eux dans l'intimité. 

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On parlait des photos de la petite blonde. 

On pourrait dire que cet appareil n'a été inventé que pour célébrer sa beauté. On pourrait le dire. Si le kodak n'avait pas été inventé 100 ans avant. Ou plus.

1826

Donc il y a les photos.

Et sur les photos - pas toutes - il y a la petite  blonde en train de penser. Regarder une fleur. Une chenille. 

Penser toujours.

Bébé mordillant un livre.

Ou s'enfouissant dedans.

Se projetant dans les images et les illustrations.

Ou lire.

Ou dessiner les lettres et les mots avec les doigts.

Ou les manger.

Ou les goûter avec la langue.

Et lire.

Toujours.

Son occupation préférée.

S'il y a du papier avec des lettres quelque part, elle ne pourra s'empêcher de lire. 

Même à l'envers. 

Ou de travers.

Penser avoir des secrets lorsqu'elle est dans les environs est une vue de l'esprit.

Et comme si ça ne suffisait pas, elle lit dans les esprits.

Et vous parle sans vous parler.

Mais on parle des photos.

Et la plus vieille photo qui documente cette activité - difficile alors de dire son âge - elle devait avoir récemment quitté ses couches - et c'est pas sûr. On la voit sur la galerie de sa maison (qui était à ce moment, celle de sa mère) (rien n'a changé). Sauf qu'aujourd'hui c'est sa maison. 

Et que c'est là qu'elle a offert sa première tarte au sucre à monsieur Dickson. 

Là, on la voit donc en train de lire. Ou de faire semblant de lire. L'annuaire de téléphone. Le gros de Bell avec les pages jaunes. 

Blanches. 

Bleues.

Elle copiait sans doute le comportement de sa mère qui lisait beaucoup. 

Faisait semblant. 

Ou avait déjà appris, se l'étant enseignée elle-même.

C'était une boulimie de lecture. Une compulsion. Un vice. Dirait un vieux curé. Et il aurait ajouté: une forme d'orgueil intellectuel. De délire. Consistant à se servir de son intelligence. Démontrer le fonctionnement de celle-ci auprès des autres. Comme d'autres font de leurs chapeaux. Et refuser de se tenir dans les limites sûres tracées des siècles avant par l'Église. Et les bornes. Pour les bornés. 

Les limites des femmes étant encore plus mesurées (soigneusement) (parcimonieusement) que celles des hommes. 

La curiosité des Galilée étant déconseillée. On savait ce qui lui était arrivé. Et il fallait refuser de regarder à travers le tube diabolique au risque de découvrir des choses qui ne sauraient exister.

Hypathie

Olympe de Gouges.

Sophie Scholl

La création de Dieu ne pouvant être observée directement. Il fallait en lire ce qu'en disait Aristote et l'Église. 

Mieux. 

Ne pas savoir lire. 

Et écouter ce qu'en disaient les soutanes.

Mais ceci s'était passé bien avant sa naissance. Et des tas de gens étaient morts pour que les ignorants cessent d'être contagieux.

Et que les délirants contaminent les autres.

De nos jours, elle lit tout autant. 

Hier.

Le courrier des autres autant que le sien. 

Elle continue de recevoir des lettres d'endroits variés, inattendus dont on apprend l'existence en regardant l'adresse d'envoi ou l'estampe d'oblitération sur le timbre.

Et des cartes de Noël. Avec Ho Ho Ho sur le timbre.

Elle continue de recevoir des lettres même si la plupart des gens préfèrent utiliser le courriel (pour les plus vieux) ou les messages instantanés. 

Et des cartes postales

449.146

Avant

Avant.

Il fallait se prendre en photo devant un miroir. Et il y avait toujours l'appareil photo (à film) comme intermédiaire.

Et le rappel qu'on s'était volontairement pris en photo avec son appareil de métal devant un miroir.

Ce qui faisait du bruit.

Car le mécanisme bougeait. Il y a avait des rouages.

Maintenant, c'est plus diffus. 

Plus facile. Il y a le geste rapide. Et les images.

Qu'on n'a plus besoin de compter. Parce qu'il n'y a plus de rouleau de 24 ou 36 poses.

Et les images, on ne les garde plus pour soi. On les diffuse. Les montre. Ce que ne faisaient que les vedettes.

Ce que dénonce comme signe d'égoïsme/égotisme/vanité (toutn'estquevanitémondouseigneurjésus) les gens des médias à qui il ne vient pas à l'esprit - même pas une seconde (ce qui en dit beaucoup sur leur cerveau) - qu'ils dénoncent la vanité (futilité, fatuité, autosatisfaction, l'étalage de la satisfaction de soi-même, l'exhibitionnisme, puérilité, prétention, présomption, vitrine du moi, enflure du moi, masturbation mentale)

Des autres.

Tout en étant publiés (eux et leurs gémissements) dans un médias qui tire à 100 000 copies. 

Il n'y a pas tant de générations, on en retrouvait en robe de curé implorant le Seigneur du haut d'un perchoir de bois, d'exterminer - avec plus ou moins de ménagements- tous ces mécréants.

Les mêmes se retrouvent à la radio (avec un public de 100 000 - pour les radios culturelles) ou à la TV avec un auditoire à millions. Toujours à dénoncer l'orgueil. Des autres.

Vanité tout n'est que vanité. 

Sépulcre blanchi. 

Comme a déjà dit quelqu'un de célèbre dont on vient de fêter la procréation assistée et la naissance officielle entre un âne et un boeuf le 25 décembre.

28.12.13

448.145. OÙ ON QUITTE POUR LE MOMENT LES PASSIONNANTES AVENTURES DE MONSIEUR ADOLF HITLER POUR REVENIR À NOTRE ÉPOQUE.

Même si la petite blonde est toute jeune, il y a de nombreuses photos d'elle. On la voit à tous les âges de sa vie. Sublime fillette et estimable jeune femme. 

On dirait que sa mère avait conscience du fait qu'elle ne pourrait rester longtemps avec elle. Elle s'était donc faite une provision de souvenirs. Souvenirs laissés en mémoire et en héritage lors de son inévitable départ prématuré.

Petit musée de l'évolution de sa fille. En sagesse et en grâce. 

Et tout ce qui restait de la beauté inoubliable de sa mère. Les chats ne faisant pas des chiens.

Sans compter celles qu'elle prend d'elle-même avec son téléphone numérique i-phone (selfie/autophoto/autoportrait). 

Pour laisser à qui?

*

État 1. 28 déc. 2013
État 2. 29 déc. 2013
État 3. 30 déc. 2013



Il n'y a pas eu de mort

1.12.13

447.144.51. VIOLENCE, MYSTÈRE, SOCIOLOGIE, MORALE, DROIT DE LA FEMME SUIVI DE L'AUTOPSIE D'UNE FEMME. ON TROUVERA TOUT CECI ICI.

Nous retrouvons donc nos 3 petits personnages tout juste au sortir du gouffre (relativement).

Nous les décrirons donc à ce moment précis de leur vie.

Malgré son mauvais caractère, monsieur Adolf Hitler n'est pas un mauvais bougre, bon chrétien, toujours poli, avec un sens moral très développé, un désir ardent de bien faire; c'est un être délicat et sensible qui nous émerveillera par sa magnanimité et son remarquable esprit de justice. 


C’est un jeune lion qui aura bientôt de la force aux griffes et alors malheur aux oppresseurs du peuple.

Voilà.

C'est un moraliste de notre temps.


Car si monsieur Hitler a la tête dure, il a un bon fond et un coeur d'or. Toutes les personnes qui apprennent à le connaître ne peuvent que l'aimer.

Tandis que 

Même en perdant régulièrement conscience, monsieur Franz Kafka conserve une certaine dignité.

Voilà ce qu'écrirait quelqu'un qui aurait à raconter un jour leurs aventure.

Mademoiselle la secrétaire, dans son pittoresque langage de fille du peuple dit:

_ Un instant, vous n'allez pas écrire ça ?

Comme s'ils étaient définitivement sorti du piège dans lequel on (qui?) (comploteurs ?) (conspirateurs) (synarchistes ?) avaient essayé (vainement ?) (du moins pour le moment !) de les faire tomber, 

ils recommençaient à penser à leur avenir (activité rare de la part de monsieur Kafka) - ce qui laisse présumer du trouble provoqué dans son esprit par la situation qu'il venait de vivre -

Aussi absurde que ça puisse paraître

tandis que monsieur Hitler, qu'illuminait une haute conscience de lui-même sans qu'aucun élément matériel ne vienne troubler ou ne justifie une tel optimisme béat - il avait l'impression que quoiqu'il arrive, tout se réglerait finalement pour le mieux. Parce que c'état lui. 

Cette phrase est un peu longue. 

On recommence.

Comme s'ils étaient définitivement sorti du piège dans lequel on avaient essayé de les faire tomber, profitant d'un instant de repos, ils repensaient aux nouvelles aventures de leur héros - qui, certainement (selon monsieur Hitler) leur procurerait la fortune et la reconnaissance du public. 

Leur héros serait d'une indomptable énergie.

Alors qu'ils esquissaient le profil d'un nouveau personnage, cette fois-ci, une femme. Qui connaîtrait un sort cruel, voilà que mademoiselle la secrétaire, impertinente, met son grain de sel et interrompt nos 2 artistes.

_ Pourquoi c'est toujours la femme qui meurt ?

Monsieur Kafka nota:

_ Un homme qui meurt n'intéresse personne. C'est un roman dessiné. L'implication psychologique du lecteur est plus limité que s'il s'agissait d'un être réel. Et même si on distingue les êtres réels par catégorie: époux, parent, cousins, amis, voisins, incconus. Et ne pas oublier les ennemis. Et leurs contempteurs.

_ C'est une pièce d'un jeu d'échec. Un pion. 

Dit monsieur Hitler qui aimait les phrases définitives.

_ Tandis qu'une femme - allez savoir pourquoi ? - le lecteur a une petite émotion de plus. J'ai déjà étudié les différentes émotions produites par les textes - rien de scientifique, bien sûr - et j'en suis arrivé à cette conclusion. 

Pour produire nos petits sons et en faire notre petite musique, nous n'avons que 2 sons: les voyelles et les consonnes. Et 26 notes. 

Conclusion provisoire.

_ Est-il nécessaire de la faire souffrir ?

_ C'est absolument nécessaire. Quelque soit le texte, nous sommes toujours dans le mélo.

_ On est toujours sur le bord de voir quelqu'un sortir des coulisses et se mettre à chanter.

_ C'est toujours la brave fille qui meurt à la fin.

_ Ou que son père sacrifie aux dieux afin que les bateaux fassent une bonne traversée. 

_ Charmant!