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Henry Dickson

Un alpiniste tué par la foudre en montagne

Un jeune grimpeur de 21 ans de Québec a perdu la vie après avoir été frappé par la foudre, mercredi, au nord, dans la région de Québec. Son corps a été repéré tôt jeudi matin par un hélicoptère de la SQ, Sûreté du Québec

Son corps a été récupéré vers 6 h 30 dans un secteur difficile d'accès de la vallée du Bras-du-Nord. L'alpiniste était accompagné d'un ami lorsqu'ils auraient été frappés par la foudre au cours de leur ascension sur une paroi rocheuse.

Les 2 hommes étaient attachés ensemble par une corde à l'aide d'un harnais. L'ami de la victime, un jeune homme dans la vingtaine également, même blessé et secoué, a réussi à redescendre au sol avec son ami. Il a alors tenté sans succès des manoeuvres de réanimation sur son compagnon d'escalade.

Il a par la suite réussi à marcher plusieurs milles, jusqu'au poste d'accueil pour demander du secours. Le jeune homme a été transporté à l'Hôpital de l'Enfant-Jésus, où on ne craint pas pour sa vie. Mais son ami n'a pas eu cette chance.

Une enquête est en cours au sujet de cet événement. Le coroner a pour sa part demandé une autopsie sur le corps de la victime.

Un grimpeur expérimenté

La porte-parole de la SQ affirme que la victime et son compagnon étaient des grimpeurs d'expérience

_ C'était un jeune homme qui pratiquait cette activité de façon régulière, donc ce n'était pas un amateur en ce qui a trait à l'escalade. Il faut que les gens aient de l'expérience pour aller grimper à cet endroit-là. 

Un travailleur de ce secteur de la vallée du Bras-du-Nord, ne pense pas non plus que l'expérience de la victime soit en cause dans l'accident.

_ C'est assez difficile d'accès, mais ça se rend par le sentier. La cotation n'est pas vraiment difficile. S'il s'est vraiment fait frapper par la foudre, ce n'est pas une question de grimpe ou de qualité de grimpeur, c'est vraiment un accident bête. La malchance. Le hasard. 

En moyenne, quelque 200 grimpeurs se rendent chaque année dans le secteur de la vallée du Bras-du-Nord. C'est la première fois que l'on déplore un accident du genre dans le secteur.

_ Nous prenons un premier appel. Le sujet du jour: Quelqu'un qui risque sa vie en faisant de l'alpinisme et qui tombe et se blesse ou est frappé par la foudre, devrait-on payer ses soins avec la carte d'Assurance Maladie ou devrait-il s'assurer avant de partir risquer sa vie à nos frais?

_ Premièrement il ne s'agit pas d'alpinisme car l'alpinisme se pratique dans les Alpes. On parle ici d'escalade de rocher.

_ On devrait bloquer les sentiers. Pourquoi risquer volontairement sa vie sauf si on a une maladie mentale? Après-tout, on interdit bien les courses d'auto sur les routes ou le car surfing. Et non content de risquer sa vie, on risque celle de ses futurs sauveteurs. Et les médecins qui nous soignerons ne pourront au même moment soigner les autres qui se sont blessés en travaillant, par exemple. Déjà qu'on a une pénurie de médecins et que les attentes à l'urgence sont interminable.

_ Un autre appel

_ L'escalade c'est 0.5% des mortalités associée aux activités récréatives et sportives au Québec. Très loin derrière:

- La baignade 22.8%

- Bicyclette 18.2%

- Motoneige 14%

Personne ne réclame la fermeture des piscines, la fin du vélo, des planches à roulettes, du ski et l'interdiction de la motoneige. Pourtant toute la collectivité paye pour les dangers de ces sports.

L'alpinisme comme certains disent, ou l'escalade, ne sont pas considéré comme sports extrême pour les assureurs. Je le sais pour avoir donné une conférence sur le sujet ce printemps à l'association québécoise des évaluateurs de risques en assurance. Ils connaissent peu ce sports alors ils n'assurent pas encore la pratique, mais ca risque de changer bientôt. Au lieu de dire n'importe quoi au téléphone, certains seraient mieux de faire leurs devoirs.

_ Un autre appel

_ Quand il y a un risque d'orage, ce qui était prévu et annoncé depuis quelques temps déjà,  ce n'est pas le temps de faire de l'alpinisme, se baigner, tondre le gazon, faire de la chaloupe sur un lac ou pêcher à la mouche dans une rivière ou jouer au golf ou se cacher de la pluie sous un arbre. La foudre représente un risque qui est trop souvent négligé par la population. La plupart des accidents sont évitables lorsqu'on agit avec prudence et modération. Mais ce message va sûrement tomber dans l'oreille de sourds.

_ L'alpinisme n'a jamais fait partie des sports extrêmes. Je ne crois pas me tromper en disant qu'elle existait même dans l'anthiquité.

_ Si tu risques ta vie en faisant une activité, si tu risques de te casser la gueule, un membre, de rester infirme, c'est un sport extrême. Et grimper la parois de roche ou de glace d'une montagne est risquer sa vie. 

_ Désolé, vous êtes dans l'erreur. L'alpinisme est un sport extrême, comme le parachutisme. Parlez en à votre compagnie d'assurance juste pour voir! Un parachutiste expérimenté, qui faisait ce sport ou cette activité depuis des années et l'enseignait s'est écrasé la semaine dernière. Tous ne s'écrasent pas. Mais tomber du ciel avec un bout de tissus et des cordes pour te retenir est un risque. Et plus tu le fait, plus les statistiques sont contre toi. Tu ne peux pas indéfiniment risquer le sort.

_ 21 ans c'est jeune pas mal et il dise qu'y avait beaucoup d'expérience dans ce sport extrême mais c'est pas ça qui l'a sauvé de la foudre.

_ Un autre appel
_ Fumer, la malbouffe, boire, le vélo, se baigner, la sédentarité, coûtent tous à la société aussi et sont tout aussi non nécessaires que l'escalade. Qu'on se le dise.

_ Un autre appel

_ Manger de la nourriture chimique industrielle et du poisson aux hormones est aussi un sportt extrême.

_ Il aurait été plus approprié de mettre des exemples tel que la télévision, l'internet, l'ordinateur, la croissance économique, l'exploitation immédiate des ressources, les grasses retraites des baby boomers, la chasse et la pêche, les bonhomme gonflable, les dos d'ânes, les décorations de Noël, les feux d'artifices. Ici vous parlez bien d'activité simple ne nécessitant pas une grande exploitation des ressource et permettant un accomplissement de soi. Tout de même essentiel a un intérieur sain permettant l'éloignement de soi des soins de santé.

_ Un autre appel

_ Bien sur toute le collectivié paye pour ceux qui chossissent les sports extrêmes, faudrait commencer a responsabiliser les adeptes de ces sports, qu'ils auront a payer pour leur recherche de sensations fortes, l'alpiniste n'est pas une choix de carrière, mais c'est dangereux, qu'on se le dise.

_ Comme travailler dans une mine d'amiante.

_ Un autre appel

_ Non mais c'est quoi ce commentaire. Ils ont été frappé par la foudre. C'est ça que vous appelez des sports extrêmes? Sachez que tous ceux qui passent leur vie assis sur leur divan, sûrement comme vous, coûtent plus cher au système de santé que ceux s'adonnant à un sport qu'il soit extrême ou non.

_ Un autre appel

_ La foudre et les éclairs sont des sports extrêmes

_ Un autre appel

_ Et tous ces sportifs de 50 ans qui se font remplacer les genoux ou les hanches parce qu'ils ont pratiqué leurs sports pour rester en forme: jogging, tennis.

_ Un autre appel

_ Si je ne me trompe pas, ils étaient dans un endroit permis pour ce type d'activité? Quelqu'un a donc décidé que ce sport, si c'est un sport et la pratique de ce sport à cet endroit représentait un risque suportable. Et pouvait amener des touristes. Il n'y a aucune activité sans risque, on vient de parler des risques pour la santé à long terme du lazy-boy. On doit donc évaluer statistiquement ces risques.

_ Un autre appel

_ Rien faire en regardant la vie passer n'est pas beaucoup plus sécuritaire et sain pour la santé mentale. Ou physique.

_ Un autre appel

_ Si on suit votre logique, on devrait aussi interdire le golf puisque des golfeurs ont déjà été frappés par la foudre.

_ Un autre appel

_ Il faudrait interdire la foudre

_Un autre appel