HISTOIRES DE FANTÔMES

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HISTOIRES DE FANTÔMES.

Vers minuit, à la lueur de la chandelle, monsieur Henry Dickson, devant l'âtre où brûle des bûches d'érables et de vieux parchemins, se penche sur son écritoire. Tout est tranquille dans la grande maison, tout semble dormir et, soudain,
il y a ce bruit.

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8.7.12

167. POURQUOI Y A T- IL DES FANTÔMES?

Henry Dickson écoutait la radio AM sur son perron en mangeant un sandwich au jambon

_ Un appel
_ Comme vous le dites accuser à droite et à gauche peut sauver l’apparence. Du moment que les médias se sont accaparés de cette nouvelle, la crédibilité des témoins et personnes de l’entourage de la victime étaient non-recevables. Mensonges et vengeance sont apparus dès les premières semaines. Les vraies victimes sont celles qui sont vivantes et qui ont subi un lynchage public. Ceux et celles qui propageaient ces mensonges devraient être poursuivis.
_ Un autre appel
_ Pas moyen d’identifier quelque responsable que ce soit. Tout ça est arrivé à une enfant de 15 ans qui n’en avait que 12 au début de son calvaire. Tout ça lui est tombé dessus sans que personne ne soit en cause!
_ Un appel
_ J’espère que ceux et celles qui n’ont soit rien vu, rien fait, refusé de voir ou de faire vont s’endormir rassurés ce soir. Misère!!
_ Un appel
_ C’est la jeune fille qui a été pointée du doigt comme responsable du suicide de l’adolescente. C’est cette jeune fille qui est la vraie victime du harcèlement et qui aura à vivre toute sa vie avec les accusations sans preuves, seulement des suppositions, qui sont venues de toutes parts et dans tous les médias jour après jour. J’espère qu’elle saura s’en sortir
_ Un autre appel
_ Cette adolescente, cette fille avait peut-être de multiples problèmes, mais l’intimidation dont elle a fait l’objet a été la goutte d’eau qui a fait sans doute déborder un vase déjà fragile. Ses tentatives de suicide ratées étaient des appels à l’aide. Les a-t-on entendus? Il ne faut pas non plus écarter ou banaliser l’intimidation qui a des effets ravageurs sur certains jeunes.
_ Un autre appel
_ Je sais que je me suis déjà exprimé sur ce sujet et que je me répète. Mais je trouve important d’en parler et qu’on ne cesse d’en parler. Je fus choqué de lire le rapport du coroner. J’avais l’impression, qu’on banaliserait l’intimidation après un pareil rapport. Je trouve navrant de voir qu’un coroner mêle des facteurs et des conséquences. Cette jeune fille était victime d’intimidation, c’est clair. Elle faisait usage de marijuana et a fait des tentatives de suicides auparavant; ce ne sont pas des facteurs mais des conséquences de la souffrance qu’elle vivait au quotidien. Se faire intimider chaque jour est émotivement dur, la drogue n’est qu’une échappatoire pour adoucir cette souffrance intérieure. Ce n’est pas tout de dire qu’elle refusait l’aide qu’on lui offrait; on se doit de voir comment on aurait pu l’aider autrement. Peut-être qu’elle ne se sentait pas en confiance avec la personne qui a tenté de l’aider; trouvons lui quelqu’un d’autre. Peut-être a-t-on baissé les bras trop vite sur son refus. Que de questions sans réponses. Arrêtons de chercher des réponses, cherchons plutôt des solutions pour que des drames comme ça ne se reproduisent plus
_ Un autre appel
_ Ça fait aujourd’hui 1 an que notre fils de 20 ans s’est suicidé. J’aimerais pouvoir dire: c’est ça la cause! Mais rien n’est aussi simple. Comme parent il est intolérable de vivre le rejet de la vie de notre enfant. Bordel, à 20 ans si on tombe, on se relève et recommence non?
_ Un autre appel
_ C’est arrivé à notre fille aussi. Alors on se blâme, on blâme l’école, on blâme la copine qui l’a laissé, on blâme la drogue. Peut-être, seulement que sa vie était trop lourde.
_ Un autre appel
_ Même elle ne savait probablement pas exactement pourquoi elle voulait poser ce geste.
_ Un autre appel
_ Qu’est-ce qui a vraiment tué cette ado? Elle seule pourrait répondre à cette question. Le suicide est un moment de folie très passagère que je comparerais au rat acculé au pied du mur et qui perd la tête en fonçant toutes griffes dehors, ne voyant aucune autre issue.
_ Un autre appel
_ Si elle s’était ratée, il y a des chances qu’elle aurait fait comme bien d’autres qui se ratent et qui en sont heureux: elle aurait fini par voir que la vie, ce n’est pas ça et qu’il y a toujours du soleil après la pluie.
_ Un autre appel
_ Tristement, les médias sont encore partis en campagne de peur: les jeunes filles supposément responsables de tout ce beau gâchis se sont fait insulter et menacer sur Facebook. On a cherché des coupables, le bon peuple demandait des comptes, de l’action, vengeance, du sang!
_ Un autre appel
_ Aujourd’hui, une brochette de pros décide que finalement, si on lit bien entre les lignes, l’adolescente était une petite bitch asociale, une enfant à problèmes, une mésadaptée.
_ Un autre appel
_ Et le bon peuple en remet une couche: parents absents, gouvernement qui devrait mettre son nez un peu plus profondément dans nos affaires, on cherche encore des coupables en blâmant les autres sans avoir le moindre fait. Les médias sont coupables de bien des gâchis et devraient revoir leur éthique, si pour autant, ils en ont déjà eu une!
_ Un autre appel
_ La populace devrait se garder une petite gêne quand elle n’a absolument pas tous les faits en mains au lieu de partir en peur, l’écume à la bouche, le flambeau d’une main, la fourche de l’autre.
_ Un appel
_ Si vous n’avez jamais été touchés personnellement ou de près avec l’un de vos proches par le suicide et la dépression, un peu de pudeur. On se tait

_ Un autre appel
_ Bon courage à la famille...
_ Un autre appel
_ Ce qui est regrettable c'est que la direction de l'école était au courant, mais elle n'a pas eu le courage d'imposer les sanctions adéquates. De plus, que dire des nombreux enseignants qui eux aussi ont fermé, peut-être volontairement, les yeux sur certaines paroles blessantes. J'ai travaillé comme enseignant et j'ai souvent vu de mes collègues refuser d'intervenir face à des situations d'intimidation. Ce n’est pas grave. C’est juste des enfants. Qu’elle pleure un peu, ça lui fera du bien. C’est normal pour une fille. Les filles pleurent tout le temps. Qu’il pleure un peu, un moment donné, il cessera, il apprendra à avoir des couilles. C'est plus facile de faire comme si on n'avait rien vu ou entendu que de sévir. Certains profs disaient: Si j'interviens, je vais avoir des difficultés à faire de la discipline dans ma classe. Et je n'aurais plus le temps d'enseigner la matière. Quand on tolère des commentaires ou des gestes d'intimidation, on ne peut pas parler d'un climat propice aux apprentissages.
_ Un autre appel
_ Depuis que la DPJ a donné l'opportunité aux enfants de se plaindre de leurs parents, ceux-ci filent doux, doux, doux. Pas d'interventions, pas de punitions, pas de récriminations et pas de tapes sur les doigts ou les fesses, ni autres punitions. La DPJ a la gachette facile face aux histoires la plupart inventées de ce qui se passe dans leur foyer. La DPJ écoute aussi les enfants qui accusent aussi certains professeurs et dans les cas extrême comme le cas des Afghans tueurs de filles, quand ça devient hot, violent, ethnique, religieux, ils restent muets et mettent le dossier de côté.
_ Un autre appel
_ N'est ce pas ridicule et bouleversant cette petite qui s'est tuée. Qui l'a vraiment écoutée? Les professeurs, les parents, la DPJ, les psychologues de l'école, le concierge. Pourquoi met-t-on autant de psychologues en service après un drame? Ces professionnels ne devraient-ils pas être en première ligne et prévoir de tels évènements. Et, bien sûr, les empêcher.
_ Un autre appel
_ Même si le gouvernement alloue de l'argent supplémentaire aux écoles, aux psycho ou aux prof eh bien ce seront ceux-ci qui prendront la grande part du gâteau en s'allouant des augmentations de salaire et des diminutions de travail ou plus de pensions. Au diable, les enfants.
_ Un autre appel
_ D'après moi, il faut sortir la DPJ de l'univers des enfants et des adolescents et retourner à la bonne vieille méthode, remplacer par l'ordre le respect et le savoir vivre en toute amitié. Va réfléchir dans ta chambre mon grand, une bonne claque sur les fesses n'a jamais tué un enfant!
_ Un autre appel
_ Notre société est violente! L'intimidation à l'école, qu'elle soit verbale ou physique, est violente. Coïncidence, il y avait cet après-midi à l'émission de cette station, une intéressante discussion avec des spécialistes sur la question de la violence dans les jeux vidéos, à la télé, les films, les romans, les bandes dessinées, la musique, les chansons. Contrairement à ce que l'on disait il y a une génération, il est maintenant prouvé que cette violence a bel et bien une influence sur les enfants et les jeunes, à des degrés divers. Un spécialiste a dit que l'empathie, cela s'apprend et, dès le jeune âge. Ce n'est pas en passant de longues heures devant des écrans qui diffusent de la violence ou de la musique hipnotisante que les enfants apprennent la tolérance envers leurs semblables. Les intimidateurs n'ont pas appris cette empathie, de toute évidence. Ils exercent leur violence verbale souvent même comme un jeu parce qu'ils ne voient pas nécessairement le mal qu'ils font à l'autre. Cette violence est insidieuse parce que celui qui en est victime, même s'il semble se prêter à ce jeu, ne se rend pas compte qu'il détruit son estime de lui-même. Nous avons une longue réflexion à faire sur ce problème endémique dans nos sociétés.
_ Un appel
_ On se demande ce qu’a fait la DPJ puisqu’elle a été directement impliquée au dossier de l’adolescente. Toute cette partie sera, visiblement, tenue secrète en raison de la fameuse règle de confidentialité qui s’applique. Il y a toute une partie de l’histoire qu’on ne connaîtra donc jamais. Avait-on quelque chose à cacher? J’en conclu que les autorités officielles dissimulent beaucoup d’éléments d’un dossier aux média et au public, probablement pour se protéger elles-mêmes, autant dans le cas de cas que dans bien d’autres cas
_ Un appel
_ Il n’y a pas de solution magique. Et aucune loi ne pourra empêcher certains jeunes de s’enlever la vie.
_ Un autre appel
_ J’ai toujours cru que la DPJ intervenait justement dans ces cas précis, pour éviter le pire, lorsqu’un jeune se mettait en danger physique, en faisant des tentatives de suicide, et qu’il refusait de recevoir les services psychologiques appropriés à son état. Habituellement, à ma connaissance, la DPJ a le pouvoir légal d’obliger ces jeunes, par la voie de la Chambre de la jeunesse, à se faire évaluer et à recevoir des soins psychiatriques et, si nécessaire, de la médication.
L’article indiquant les motifs de protection pour ces jeunes se comme suit :
38 f. La DPJ intervient lorsque l’enfant, de façon grave ou continue, se comporte de manière à porter atteinte à son intégrité physique ou psychologique ou à celle d’autrui et que ses parents ne prennent pas les moyens nécessaires pour mettre fin à la situation ou que l’enfant de 14 ans et plus s’y oppose.

_ Un autre appel
_ Je ne comprends pas que l’ado, qui présentait autant de difficultés clairement identifiées au cours des années précédents son suicide, et qui avait même fait des tentatives de suicide, ait échappé au système de protection de l’enfance. Je me demande même si une enquête publique ne serait pas nécessaire dans ce cas

_ Un autre appel
_ Le problème c'est pas le financement, le problème c’est le manque d'éducation et de discipline.  Quand même que tu investis un milliard de dollar de plus, ca va pas transformer les gens malveillants et lâches en personne responsable et courageuses.
_ Un autre appel
_ Nous sommes dans un monde de communications, jamais les jeunes n'ont autant eu des moyens de communiquer entre les mains, texto, ordi, teléphonel cellulaire. Non, elle choisi d'écrire une lettre à ses parents...
Un autre appel
_ La cause est Internet et tout ce que les jeunes peuvent y voir sans filtre ni précaution. Même malgré l’interdiction de leurs parents.
_ Un autre appel
_ Moi je crois que ça va plus loin que l'intimidation. Il est où le vrai problème ? Nous avons en place au centre santé des gens formés pour répondre a un appel de détresse. Nous avons des sentinelles à l'écoute des gens en difficultés. Et aujourd'hui je devrais me sentir responsable? Pour eux qui n'ont pas fait leur job.
_ Un autre appel
_ On nous enseigne à devenir irresponsable et à ne pas subir la conséquence de nos gestes.
_ Un autre appel
_ Nous, nous avions juste un copain pour nous confier et on passait à travers ces épreuves de la vie. Moi on ma traité de tout les noms. Et je me suis dit, je ne suis pas ça, et je vais vous le prouvez les baveux. Et j’ai réussi ma vie, avec tous les problèmes que cela comporte. J’ai réussi. Et beaucoup de ceux qui me méprisaient ont échoués. Parce qu’il y a une justice.
_ Un autre appel
_ Non, il y a autre chose qui déclenche le processus du suicide chez les jeunes. L'abandon du rêve! Le désintéressement de vivre et de relever des défis dans cette société. On les élève dans la ouate et à la première difficulté, ils se dégonflent.
_ Un autre appel
_ Belle société! On n'a qu'à écouter les commentaires, tous teintés de haine, de mépris pour les institutions et de tout un chacun et l'on s'étonne que les enfants soient mesquins comme leurs parents. On ne connait pas encore les faits et on juge et condamne. Bel exemple pour vos chérubins!
_ Un autre appel
_ Le suicide est un geste désespéré et pourtant plusieurs font exemple de résilience dans des moments, qui pour d'autres, seraient trop lourds pour leurs frêles épaules. Comme toujours, il y a les forts et les faibles.
_ Un autre appel
_ Un peu de dignité s.v.p et de compassion dans cet instant.
_ Un autre appel
_ C'est unanime de la forte majorité ici. Ce n'est pas notre faute, c’est la faute de. Il est là le problème, aujourd'hui ce n'est plus jamais la faute de personne.
_ Un autre appel
_ Quel gâchis, quelles valeurs les parents de ces jeunes, ceux qui ont intimidés, ont-ils communiqué à ceux-ci? On voit le résultat : une morte!
_ Un autre appel
_ Tout à fait inacceptable dans cette société supposément évoluée. Il ne faut pas blâmer  institutions ou gouvernements car ils ont la responsabilité d'une partie de l'instruction des enfants. On mélange trop éducation et instruction. La première relève de l'autorité parentale de plus en plus absente. Il est plus facile aux parents d'acheter ce que leurs rejetons désirent que de leur expliquer le pourquoi de gestes à ne pas poser. Le respect ça s'apprend d'abord à la maison et très jeune. Comme on les place à la garderie après la période d'allaitement et, si on le pouvait, ce serait le jour de l’accouchement. Ils n'apprendront rien de ces parents trop occupés à travailler et faire de l’$ pour satisfaire leurs moindres désirs et ceux de leurs enfants.
_ Un autre appel
_ Je plains ces parents des ados qui ont usé d'intimidation pour que cette jeune fille s'enlève la vie
_ Un autre appel
_ Quand tu n’es pas capable de protéger ton enfant quand il est jeune et de lui apprendre à se défendre quand il est plus vieux, tu es responsable des catastrophes qui vont lui arriver et il lui en arrivera.
_ Un autre appel
_ Il ne faut pas chercher de coupable, il faut trouver des solutions de prévention. Cessons de lyncher en publique les intimidateurs. Oui, l’intimidation est souvent la principale responsable de la détresse psychologique de nos jeunes mais pas l’intimidateur. Il ne sait pas ce qu'il fait. Très souvent celui qui intimide est lui-même une victime; que ce soit à la maison ou à l’école. Il ne fait que répéter ce qu’il a apprit ou vécu.
_ Un autre appel
_ Il n’y a pas de mauvais parents mais plutôt des parents mal-outillés ou ignorants de la portée de leur geste ou parole : des jokes racistes ou homophobes, violence verbale. Mais il n’y a pas que le noyau familial qui est en cause, la télévision ne donne pas de bons exemples à nos jeunes qui sont à l’âge de s’identifier à des idoles. Pensons à des émissions de télé-réalité qui encourage le bitchage et l’humiliation des autres.
_ Un autre appel
_ Un adolescent qui intimide et qu’on laisse faire, ne saura jamais la portée de son geste si personne ne lui dit et surtout si les spectateurs l’encouragent à continuer.

_ Un autre appel
_ Le rôle premier de la société est de protéger les gens. Ce n'est pas aux parents de se faire justice eux-mêmes. Les parents des intimidateurs ont certainement une responsabilité et un rôle à jouer mais je crois qu'aucune société ne demande aux parents de courir comme des chiens fou pour éteindre des feux à droite et gauche. Je suis certain qu'ils y a des parents qui ont agi mais le feu s'était déjà répandu et sans intervention coordonné, ils se rallumait constamment. Je connais bien la problématique, une métaphore a ses limites, mais il faut considérer qu'un tout est différent de la somme de ses parties. C'était à la commission scolaire de mobiliser tout les parents et de les outiller pour agir. Pourquoi ne pas avoir réuni tous les parents à l’école pour leur expliquer ce qui se passait et ce qui risquait d’arriver?
_ Un autre appel
_ À la fin du reportage, on a dit que toute l'école est ébranlée. Tous ceux et toutes celles qui l'ont harcelée et intimidée durant tout ce temps, sont-ils ébranlés? J'espère que oui, parce que c'est le seul bon moyen de leur faire prendre conscience de l'effet néfaste de leur loisir préféré!
_ Un autre appel
_ Pour moi, ses attaquants l’ont tuée aussi bien que s’ils avaient pris une arme. Pour moi, c’est un meurtre.
_ Un autre appel
_ La pédagogie est étrange actuellement. Et je vous en dit quoi: Ils ont peur des mouvement communiste religieux. Il y a des gens fortement harcelés sexuellement sans que les officiels s'en mêlent, prétextant qu'ils ne peuvent rien. Si l'école ne peut rien, il est temps j'imagine de mettre un comite officiel sur pied, lequel aura a sa disposition le code d'éthique nécessaire à réaliser son exécutif. Il faut contrôler les sous-comités religieux en les forçant à présenter une charte officielle et demander un permis.
_ Un autre appel
_ Le premier ministre a déclaré qu'il faut se poser des questions. Ce sont des décisions qu'on a besoin.
_ Un autre appel
_ Pourtant, l'intimidation dans nos écoles ne date pas d'hier! On devrait les avoir déjà ces réponses. Parce que les questions on en a déjà en masse.
_ Un autre appel
_ Rien à dire tellement c'est affreux. L'autre jour, on entendait dire que des jeunes voulaient mettre le feu à une jeune fille. Sûrement que le contenu télévisuel ou d'internet n'est pas sain. Ma femme dit qu'Internet contient le meilleur et le pire des hommeries. Pour ce qui est de la récupération par les politiciens de cette nouvelle, je les trouve tous et toutes très déplacés.
_ Un autre appel
_ Enseignez à nos jeunes une autre conception de l'existence que celle de la performance et de la compétition et ces drames ne se produiront plus jamais. Les bullies cherchent constamment à démontrer qu'ils sont les plus forts, donc les meilleurs, dans ce rapport d'opposition en intimidant certaines cibles faciles puisque jamais le système d'éducation ne leur permettra de sortir de cette conception des choses et de leur montrer une autre façon de voir le monde. Il est toutefois vrai qu'un monde où l'on ne se définit pas par comparaison aux autres, constamment en compétition avec les autres, ne semble pas exister, du moins, dans notre partie du monde. Notre système d'éducation n'est que ça. Le premier problème est là. Ensuite, il y a les inégalités sociales, issues de ce même concept de performance et de compétition, qui peut causer beaucoup de torts à certains jeunes. Encore là, la souche du problème est la même; notre entêtement à toujours être le meilleur, la meilleure, comme s'il s'agissait de notre façon d'atteindre le nirvana. Et s’il y a un gagnant tous les autres sont des perdants. Il y a bien plus de perdants que de gagnants. Il faut éclairer les jeunes le plus tôt possible sur les différentes possibilités de sociétés qui s'offrent à eux. Leur rôle n'est pas de changer de monde, mais d'aller où leur idéal semble avoir le plus de chances de se réaliser. Quel était l’idéal de cette jeune fille?
_ Un autre appel
_ C’est toujours dramatique qu'un jeune en arrive à penser que la seule réponse à ses problèmes soit le suicide.
_ Un autre appel
_ Des gens qui étaient au courant de la situation d'intimidation ne sont pas intervenus, pensant que les choses reviendraient d'elles-mêmes à la normale. C'est dommage. Et ça devrait susciter questionnement chez ces responsables de l'inaction
_ Un autre appel
_ Les parents des jeunes baveux qui terrassaient cette jeune fille devraient se poser certaines questions sur leurs petits anges, mais ils n'en sont probablement pas capables et ne veulent probablement pas les perturber ou les sermonner en les faisant quelque peu réfléchir sur leurs comportements. Et dire que certains crient haut et fort qu'il ne faut surtout pas punir ces pauvres petits êtres sans défense et continueront de les surprotéger jusqu'à ce qu'ils se ramassent en prison un jour pour d'autres manques de jugement semblables ou pire. Ils n'auront malheureusement pas été ramenés à temps sur la voie de la réflexion et de la nécessité d'utiliser adéquatement son jugement dans la vie.
_ Un autre appel
_ Combien faudra-t-il d'accidents de la route et de suicides de jeunes pour qu'ils comprennent que dans la vie il faut quelquefois respecter les lois, les autres et se respecter soi-même si l'on veut éviter les problèmes, si l'on veut être heureux et rendre les autres heureux .
_ Un autre appel
_ Faut se poser des questions, depuis 40 ans, on a rejeté le seul rempart qu’on avait contre le désespoir, l’Église Catholique, 5000 sectes sont nées depuis ce temps et on continue de cracher sur l’Église Catholique. Quelle institution est là pour dire aux Québécois, la vie est dure, mais lâchez pas, vous n’existez pas en vain ? Y’en a pas et c’est pas le gouvernement du Québec. Lui veut des revenus, alors il vous encourage a jouer a la loterie. Pas l’école non plus, l’école a de la misère à t’enseigner ta langue maternelle. Pas les syndicats non plus, avec eux autres c’est cache-toé en arrière de ta convention collective pis fait des grimaces au boss; y’a juste rien au Québec pour contrer le désespoir.
_ Un autre appel
_ Si vous étiez à ma braquette d’impôt vous exigeriez que l’État sache TOUT et prévienne TOUT. Zéro accident, zéro suicide
_ Un autre appel
_ Je suis d’accord avec un des appeleurs. Le suicide est une solution définitive à un engorgement de problèmes temporaire.
_ Un autre appel

_ Elle va aller griller en Enfer. Elle grille déjà.

_ Un autre appel
_ Les parents ont ici un rôle crucial à jouer dans le développement social et le développement personnel de leurs enfants. Il ne suffit pas simplement de toujours blâmer l'école, les professeurs et le gouvernement si l'on veut que la société fonctionne bien. Il faut que chacun s'implique dès le plus bas âge et prenne ses responsabilités.

_ Un autre appel

_ Un parent ne peut malheureusement pas donner à ses enfants le jugement qu'il n'a pas.
_ Un autre appel
Il est toujours plus facile de blâmer les autres !
_ Un autre appel
_ À quoi peut-on s'attendre d'une société où les émissions les plus populaires sont des téléréalités, dont le jeu consiste à magouiller afin d'éliminer une personne chaque semaine?
_ Un autre appel
_ Je salue le courage de la mère de la petite d'avoir rendu public le suicide de sa petite
_ Un autre appel
_ Bien sûr, que la commission scolaire patine en ce moment et rejette toute responsabilité! Je présume que la direction de l'école, les enseignants et l'armée d'intervenants en milieu scolaire rejettent également leurs parts de responsabilités! La ministre nous donne vraiment l'illusion d'être attristée de la perte de vie de cette petite fille! En fait, je suis convaincu que tous croient leurs salaires pleinement justifié! Quant à La D.P.J, ils se contentent d'empocher leurs généreux salaires et de foutre le bordel au sein des familles, c'est sa spécialité!
_ Un autre appel
_ Les parents de ces petits agresseurs. Ils devrait être tenu criminellement responsable des gestes posé par leurs jeunes délinquants mal éduqués!
_ Un autre appel
_ Oui, il faut trouver un moyen de punir les intimidateurs mais il faudrait surtout trouver un moyen de sensibiliser les jeunes au mal que l'intimidation peut causer.
_ Un autre appel
_ Le problème n'est pas seulement les intimideurs mais tous les témoins silencieux qui encouragent les écoeurants. Si un groupe de personnes témoin de harcèlement et de violence se levait et dénonçait haut et fort la situation, la situation pourrait se régler d'elle-même puisque sans public et sans valorisation, le petit voyou n'y trouverait plus son compte. Si tout d'un coup les autres ne trouvent plus cool ce qu'il fait, le criminel en miniature arrêtera probablement ses actions.
_ Un autre appel
_ Les coupables ne sont pas seulement les intimidateurs ou la direction de l'école qui ne savait pas quoi faire, ou les parents qui savaient pas quoi faire non plus, mais c'est toutes les personnes qui savaient mais qui n'ont pas agi. C'est sûrement plus facile à dire qu'à faire mais il ne faut pas rester silencieux ou inactif lorsqu'on est témoin de geste de violence comme cette jeune vivait à tous les jours
_ Un autre appel
_ Pourquoi toujours attendre que le gouvernement apporte une solution? On ne peut remplacer les parents. Il est temps que les parents mette leur culotte et commence à éduquer les enfants.
_ Un autre appel
_ De plus les autorités scolaire devrait être plus alerte. Quant un jeune demande à l'aide, on agit et si besoin est on appelle la police et on dépose des plaintes de harcèlements.
_ Un autre appel
_ Je suis contre le retour des punitions corporelles, mais on peut permettre aux autorité scolaire de forcer le jeune à faire des tâche comme punition. Comme laver tout les bureaux le soir,  gratter la gomme à mâchez sous les bancs. Ramasser les feuilles des arbres sur la pelouse. Tâches ennuyeuses et rébarbatives ou encore leur faire faire des exercice physique et courir autour de la cours.
_ Un autre appel
_ Pour avoir enseigné pendant 35 ans, j’ai vu des jeunes aux prises avec le phénomène d’intimidation. C’est infernal. Presque tous les jeunes se mettent de la partie pour détruire un jeune qui est différent des autres. Les enseignants pour la plupart ferment les yeux et les directions accuseront le jeune de causer des problèmes parce que c’est plus facile de faire céder un étudiant que de s’attaquer à la masse. Et on change le jeune d’école. Le bouche-à-oreille et  la situation se répète indéfiniment jusqu’à ce que le jeune quitte définitivement l’école ou se suicide.
_ Un autre appel
_ Les parents de tous ces jeunes ont tous des reproches à endosser: autant les intimidateurs méchants que le jeune persécuté auquel on a oublié de l’endurcir et de l’outiller pour faire face à la société.
_ Un autre appel
_ Un jeune exaspérée par tous les problèmes auxquels il doit faire face a t-il le jugement adéquat pour les solutionner ?
_ Un autre appel
_ La société au complet est responsable des problèmes d’intimidation
_ Un autre appel
_ Le Québec est un grand village où les hyènes attendent le OK des médias et des biens pensants pour se repaitre. Aucune réflexion, seulement de l’émotion. Aujourd’hui l’actualité, les noyades. faisons un sondage, asséchons lacs et rivières pour les prévenir, probablement une majorité de Québécois serait pour.
_ Un autre appel

_ L'éducation ne devrait pas être exclusivement dans le but de former des employés enveloppés dans du cellophane
_ Un autre appel
_ L'intimidation à l'école a toujours existé et existera toujours. J'en ai moi-même souffert il y a longtemps. Il y aura toujours des intimidateurs. On aura beau faire toutes les enquêtes, commissions, comités. Pour moi la solution doit être punitive, pas un mot très cher au Québec. Et les matamores doivent être expulsés de l'école
_ Un autre appel
_Rien de plus aberrant que de mourir à l'école.
_ Un autre appel
_ En tant qu'institution disposant d'une certaine autorité à réguler la société, l'école a, selon moi, bel et bien une responsabilité à encadrer les rapports humains qui s'y transigent. C'est bien de voir la sympathie de nos politiciens face à un tel événement mais il serait peut-être aussi utile de disposer des explications des Commissaires et Présidents de nos Commissions Scolaires afin de pouvoir clarifier, s'il s'agit d'un phénomène marginal ou allant en croissance. Deux événements très loin d'être anodins, en moins d'un mois c'est inquiétant.
_ Un autre appel
_ Le suicide est une réalité qui ébranle le coeur des plus endurcie, chez les enfants c'est une catastrophe pour une société, il faut en parler! Dans les écoles, la détresse est fréquente, il faut être attentif. Bien sûr mais il est primordial d'offrir des services spécialisés de relation d'aide et de couper dans les budgets d'immobilisation et de représentation farfelus. En conséquence, une meilleure gestion des institutions scolaires et une vision du ministère centré sur les services aux élèves avec les sommes qui s'y rattachent est devenue depuis une décennie inévitable. Les professeurs ne sont pas en cause, on leur attribue trop de charge sur les épaules.
_ Un autre appel
_ Quelle belle enfant que cette petite disparue! Elle ne méritait pas tant de souffrance. On a abandonné cette enfant. Elle n'aurait jamais dû souffrir autant. Personne ne devrait se faire frapper et insulter. Les enfants intimidatrices auraient dû être sanctionnées. Mais, on pardonne tout. On n'intervient pas. Les parents sont de l'autre côté de la clôture et ils sont impuissants. Ils souffrent autant que leur enfant. Ce n'est pas humain ce que cette enfant a enduré. Quel malheur! Sa mère doit être terriblement attristée de ce qui est arrivé. Elle doit se sentir responsable. Pourtant, elle a compris la souffrance de son enfant mais, elle n'a pas su ce qu'il fallait faire pour l'aider. Ç’est affreux. Toutes mes pensées l'accompagnent. Elle est courageuse de parler ainsi aux médias. Grâce à elle, d'autres enfants survivront. Il y aura peut-être enfin une prise de conscience venant des personnes responsables de nos enfants. J'ai une fille qui souffre aussi de se faire insulter, méprisée et frapper à l'école. On banalise des gestes inacceptables. Je remercie cette mère de parler ainsi, elle fera peut-être la différence dans la vie de ma fille.
_ Un autre appel
_ S'il vous plait, chers parents d’enfants ou d'adolescents, prenez seulement une fois une journée de congé et allez à la l’école primaire ou la polyvalente de vos enfants sur l'heure du dîner ou encore pendant les pauses. Je peux vous assurer que vous n'en reviendrez pas de tout ce que vous allez entendre. Si tout le monde entendait ce qui se passe dans ces bâtisses là, les choses changeraient! Et je ne suis pas un vieux conservateur de 50 ans mais bien un jeune prof de 29 ans qui en a vu d'autres. Et, par le fait même, cherchez donc un peu les enseignants: vous ne les verrez pas. Je le sais, j'en suis un. Ils se cachent. Ce que l'on ne voit pas et n'entend pas ne nous donne pas plus de travail à faire. Pas de rapport à signer. Et la direction ne vous emmerdera pas pour ces paperasses qui laissent les traces. Pas de paperasse. On ne voit rien, n’entend rein, ne fait rien, n’écrit rien. Pas de trace. C'est malheureusement ce que font ces gens qui se considèrent professionnels.
_ Un autre appel
_ C’est vrai, à mon époque il y a 15 ans, Internet était à ces balbutiements, donc on avait relativement la paix le soir une fois rentré à la maison. Cependant, j’ai vécu comme bien d’autres, j’en suis, certains, une constante appréhension du lendemain. Des nuits entières d’insomnie à redouter le cours d’éducation physique de demain, sachant très bien que le prof dira les mots fatidiques : placez-vous en équipe! Et que, comme toujours, je serai laissé dernier, ridiculisé et que même le professeur se mettra probablement de la partie, en levant les yeux au ciel tout en imposant ma présence a un petit groupe qui se fera un plaisir de m’injurier tout haut et de s’éloigner comme si j’avais la gale.
_ Un autre appel
_ Moi, j’appréhendais aussi l’heure du dîner, qui impliquait me rendre à mon casier et subir les regards et insultes de petits baveux, des coups de coude parfois ou bien de la colle partout sur mon casier. Et les corridors, les escaliers, la cour de récréation, il y avait toujours la crainte de tomber sur la petite gang qui assurément allait trouver très divertissant de m’humilier
_ Un autre appel
_ Moi, je prenais mon lunch et courait me réfugier à l’extérieur de l’école pour manger en paix dans un parc. La cafétéria c’est pas pour les rejets!
_ Un autre appel
_ On oublie aussi l’autobus scolaire, trajet infernal hors de contrôle, dans lequel tout est permis : insulte, projectiles, coups physiques.
_ Un autre appel
_ Et si encore ça se terminait à la fin de la journée ou de la semaine. Habitant une petite ville, il est difficile de rester anonyme. J’allais au cinéma comme un écureuil effrayé, espérant qu’aucun tortionnaire n’y sera et que je pourrai regarder mon film en paix. Avec du recul, je me demande pourquoi? Oui j’étais peut-être un ado boutonneux avec un petit surpoids. Pourtant au primaire, j’avais un cercle d’amis, les mêmes personnes qui au secondaire faisaient mon malheur. Être rejet, c’est comme un cercle infernal. C’est pire que la lèpre, tes meilleurs amis pensent que c’est contagieux, ils t’abandonnent à ton triste sort, un mouvement de masse se crée et il n’y a plus vraiment de retour possible. J’ai dû changer d’école, où ce fut moins pire, mais je garde toujours les cicatrices de cette période infernale. Est-ce que j’ai pensé au suicide? Tous les jours pendant 3ans. Aujourd’hui, je parle largement de mon manque de confiance en moi à ma psychologue.
_ Un autre appel

_ Tout ceci est la cause de l'athéïsme ambiant et du relativisme cultuel

_ Un autre appel
_ Les grands responsables, ce sont les parents de ceux qui intimident. La télé, les amis, tout ca c'est secondaire selon moi. Si le jeune est bien élevé, il ne sentira pas le besoin de constamment cracher sur les autres pour se remonter. Quand je dis bien élevé, je ne parle pas ici du nombre de consoles de jeux vidéos qu'on lui achète, mais plutôt de l'attention qu'on lui donne, des valeurs qu'on lui enseigne.
_ Un autre appel
_ Quelle tristesse, vraiment.
_ Un autre appel
_J'ai été victime d'intimidation à l'école aussi. C'est bien dommage, mais ça existera toujours. Parce que l'être humain est avant tout un animal. Il pense à sa survie. Nous sommes seulement plus raffinés qu'un animal. Je ne dis pas qu'il faut que ça continue. Je ne fais qu'expliquer. Il faut penser à des solutions, qui n'éradiqueront jamais complètement la violence et l'intimidation, mais pourquoi ne pas tenter d'améliorer la situation dans toutes les écoles du Québec? N'oublions pas non plus que les jeunes regardent les adultes, et le monde, et copient les comportements. Quel modèle leur montrons-nous? Beaucoup d'intolérance pour toute différence, quelle qu'elle soit. Il faut cadrer dans un cadre, par exemple, l'être humain se valorise à écraser l'autre, avoir une maison plus grande et une plus belle voiture que le voisin, pour montrer sa supériorité. Encore une fois, c'est le côté animal, la survie. L'être humain ne survit pas en marge de la société. Nous sommes des êtres interdépendants et sans beaucoup de pouvoir. Pourquoi? Pour la survie. Dans le cas de cette jolie demoiselle de 15 ans, ça semble plutôt la jalousie chronique qui a été un problème, car d'apparence, elle n'a pas l'air différente de n'importe quelle autre ado de son âge. C'est un drame terrible. Mes sympathies à sa mère, son frère et sa soeur.
_ Un autre appel
_ Et si ces jeunes avaient plus d'oreilles autour d'eux pour les écouter? Je me rappelle l'époque de mon secondaire. En première année je revenais toujours en pleurant. Mais pas désespéré car je savais que ma mère était toujours là à mon arrivé. Je pouvais lui parler ainsi qu'à mes frères et soeurs. Le drame aujourd'hui est que les jeunes sont souvent laissés à eux même. Il n'a pas de frère ni de soeur. Il est seul. Les 2 parents travaillent et courent beaucoup; ils sont fatigués et stressés. Souvent l'enfant ne veut pas en rajouter, alors il vit seul ses drames. L'avenir ne lui semble guère plus rose, alors l'espérance meurt et un jour ou une nuit
_ Un autre appel
_ Chers adultes, il est temps de repenser à vos valeurs profondes et à bien les transmettre à vos enfants. C'est plate à dire mais il manque de rigueur à la maison et ça se reflète à l'école. Il est aussi vrai que notre culture athée, voire anti religieuse, nous a mené à oublier les bons cotés de l'éducation Catholique comme le respect de tous! Et toutes ces belles valeurs qui vous ont aidées, vous, les adultes. Ça ne se fait plus tout seul à l'école tout ça! Le respect, les jeunes s'en sacrent pas mal parce qu'ils ne l'ont jamais appris pour vrai! Les belles théories que l'on entend à la télé et sur lesquels les professeurs se basent à l'université ne concordent pas du tout avec ce qui se passe vraiment dans la vraie vie! Finalement, changer d'école ou se faire instruire à la maison ne règle rien: ce n'est pas en se sauvant du problème qu'on le règle! Il vient d'avoir un tas de décès justement à cause de ça! Il faut prendre les plaintes au sérieux et travailler à régler les problèmes: pas s'en sauver!
_ Un autre appel
_ Québécois...arrêtez donc de demander au gouvernement de régler tout vos problèmes. Vous êtes des adultes, c'est à vous de donner le ton à la société dans laquelle vous voulez vivre, pas à papa-gouvernement. Je pense que ce vieux réflexe vient du rôle qu'a joué l'Église pour le peuple québécois, lui dictant ses valeurs. Le québécois a ensuite fait le transfert sur le gouvernement. En tant que parents et citoyens, éduquons donc nos enfants, inculquons donc la discipline, le respect d'autrui et la responsabilité sociale! Et ensuite exigeons que nos institutions fassent de même. Si on veut des changements de société, il faut commencer par se responsabiliser. Les valeurs viennent de la population, pas du gouvernement. Le jour ou les québécois réaliseront qu'ils ne sont pas des enfants dépendant de papa-gouvernement, wow! Ou nous aurons une société incroyable ou il sera trop tard!
_ Un autre appel
_ Quand j’étais enfant, il y avait un autre élève particulièrement vicieux. Un jour, je l’ai poussé dans l’escalier. Il n’est pas mort. Il n’est jamais revenu à l’école. Ni nulle part ailleurs. Il est en chaise roulante depuis de moment là.
_ Est-ce que vous regrettez?
_ Non.

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6. 17 juillet. État 3