HISTOIRES DE FANTÔMES

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HISTOIRES DE FANTÔMES.

Vers minuit, à la lueur de la chandelle, monsieur Henry Dickson, devant l'âtre où brûle des bûches d'érables et de vieux parchemins, se penche sur son écritoire. Tout est tranquille dans la grande maison, tout semble dormir et, soudain,
il y a ce bruit.

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6.10.12

255. UN HOMME DÉCAPITÉ. UN HOMME EN FLAMME. DES FLAMMES PARTOUT DÉVORENT UN TROISIÈME HOMME

6 octobre 2012. Minuit

Henry Dickson et son chien Alfred avait été réveillé par le bruit d'une explosion. Mais où était donc cette explosion?

Il était dans la cuisine.

Il avait regardé le plancher et pensa d'abord que c'était en dessous, que c'était le Semtex. Mais ce ne pouvait pas être ça.

Et il y avait cette tête dans l'évier qui le regardait. Ou l'aurait fait si elle avait encore des yeux. La moitié du visage de la tête était brûlé.

Et c'est là qu'il vit des flammes.

Des flammes sortir de la grange.

L'hangar à machin. Autos, camionnettes, ect.

Et il vit 2 hommes sortir en courant de la grange.

2 hommes en feu.

Ils couraient. Tout leur corps en flamme. Droit devant eux. Les flammes montaient de leurs jambes à la tête dont les cheveux étaient aussi en feu. Ils ne devaient plus rien avec leurs yeux brûlés. Mais ils continuaient à courir devant eux, bras devant, bras en l'air.

En hurlant.

Ces hurlements.

Comme ils ne voyaient rien de ce qu'il y avait devant eux, ils étaient surprenant qu'ils ne se soient pas déjà accroché les pieds. Alors, ils seraient tombés par terre et auraient continué à brûler en continuant à se tordre de douleur.

Monsieur Dickson avait laissé la carabine Lee-Enfield sur la table. La petite blonde avait pensé l'apporter mais avait décidé que ce qu'elle avait était déjà bien assez pesant. Il y avait aussi une boite de balles.

Monsieur Dickson mit 2 cartouches dans la carabine.

Et visa le premier homme.

Et visa le second homme.

Les 2 hommes cessèrent instantanément de hurler à la mort.

Si on a le choix de tuer un homme ou de le faire souffrir, il est inhumain de le laisser vivre.

Il regarda les portes ouvertes de l'étable mais rien n'en sortait sauf des flammes.

Curieusement, les flammes s'élevaient droites et ne cherchaient pas à s'approcher de la maison. Il n'y avait pas de vent mais les flammes étant ce qu'elles sont, elles auraient pu. C'est comme si elles évitaient soigneusement, consciencieusement.

L'étable était devenu un bûcher funéraire, une cheminée, un barbecue.

Et les flammes étaient hautes et droites. Sages et bienveillantes.

C'est à ce moment que l'étable explosa.

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6.7 oct. 2012. État 2