HISTOIRES DE FANTÔMES

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HISTOIRES DE FANTÔMES.

Vers minuit, à la lueur de la chandelle, monsieur Henry Dickson, devant l'âtre où brûle des bûches d'érables et de vieux parchemins, se penche sur son écritoire. Tout est tranquille dans la grande maison, tout semble dormir et, soudain,
il y a ce bruit.

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14.10.12

291. LA TOUR APPELLE ET RETIENT CEUX QUI ONT L'IMPRUDENCE DE S'Y AVENTURER

La prisonnière 1469032 a été amenée à Tour.

Suite aux traitements précédents, elle avait avoué ses crimes. Aussi bien ceux qu'elle avait fait et ceux qu'elle avait pensé.

Penser est un crime contre l'État.

Mais, suite à un autre interrogatoire fait par l'équipe de jour, on a ajouté une note à son rapport disant qu'elle cachait probablement des choses.

Et nous n'avons aucun moyen de lire dans les esprits. Quoique nos spécialistes et nos prêtres travaillent ce sujet. Il faut donc que la personne avoue d'elle-même ce qu'elle cache.

À la Tour, nous avons des spécialistes qui savent traiter ce genre de cas.

On amena la femme. Elle avait peine à marcher après qu'on lui ait battu la plante des pieds à coups de planche lors d'une rencontre précédente.

Elle avait parlé encore mais on avait jugé que ce n'était pas encore assez.

Une fois devant l'établi de bois, on la libéra de ses menottes et on la poussa jusqu'à ce que ses hanches touchent le bois puis on la fit courber le dos jusqu'à ce que sa poitrine touche le bois et on étira ses bras de chaque côté afin d'attacher ses poignets avec de nouvelles chaînes que l'on tendit.

Elle fut docile. Les interventions précédentes, même si incomplètes, avaient eu au moins ceci de bon, de la rendre obéissante et docile. Elle ne se rebellait plus comme elle le faisait à son arrivée. Comme si la révolte pouvait changer quoique ce soit à sa situation.

Elle resterait ici tant qu'on le voudrait.

Tant qu'on ne recevrait pas d'ordre affirmant le contraire.

Et, ici, on lui ferait ce qu'on voudrait.

Et jamais elle ne pourrait empêcher qu'on lui fasse ce qu'on avait décidé de lui faire.

Ni les pleurs, les cris, les hurlements, les menaces, les promesses.

Et les supplications.

Tant de femmes avait déjà supplié ici.

Tout ceci avait été essayé tant de fois par toutes celles qui étaient passés avant elles.

Ensuite, on lui écarta les jambes que l'on attacha à chaque extrémité de l'établi, aux anneaux rivés dans les robustes pattes de bois. Il fallait que ces pattes soient solides, il s'est passé tant de choses ici.

L'établi était fait de madrier de 4 pouces carrés de 8 pieds de long. Réunis par des barres d'aciers vissées qui passaient de l'un à l'autre et en faisant un seul corps. Tout ceci supporté par des pattes encore plus rigides et robustes de 6 pouces carrés. C'était un bon établi. Et il était aussi beau et élégant.

Le dresseur de chien arriva.

La femme eut un frisson qui parcouru son corps. Ce n'était pas la première fois qu'elle rencontrait le dresseur de chien. Une longue plainte sembla émaner d'elle, non seulement de sa bouche mais de tout son corps.

Il n'était plus nécessaire de guider le chien, un danois, cette fois-ci, car il savait ce qu'il avait à faire.

On recouvrit la vulve de la femme de bouillon de boeuf que le chien affamé lécha. Il avait une langue immense.

Ensuite, le chien lança ses pattes antérieures sur le dessus de l'établi. Et comme s'il était un homme, il la couvre de son immense corps et la saillit. Ceci se fit d'un coup.

Une émotion saisit l'esprit et le corps de la femme.

Le pénis d'un chien a pour particularité d'être formé d'un os intérieur. Ce qui le rend plus rigide que celui d'un homme. Et, autre caractéristique étonnante, cet os semble s'allonger et gonfler sitôt introduit dans le vagin d'une femelle, quelle qu'elle soit. En réalité, c'est une apparence et c'est plus complexe qu'il ne paraît à première vue. Ceci fait, il lui est impossible de se retirer de l'intérieur des organes de la femelle. Et elle ne peut se retirer elle-aussi. L'une et l'autre sont prisonniers de la nature.

Ceci dans le but d'augmenter le plaisir de la chienne.

Mais il est difficile de dire si c'est le cas de la prisonnière.

NOTE ÉDUCATIVE

Le chien est pourvu d’un organe intéressant qui le distingue du pénis d’un homme : les bulbes érectiles qui gonflent et se dilatent une fois dans le vagin de la chienne et permettent le nouage des deux partenaires lors de la saillie. Le mâle et la femelle sont ainsi bloqués, soudés l’une à l’autre. La femelle se trouve prisonnière de son étreinte et doit supporter la pénétration jusqu’à ce que la Nature et l’Ordre du Monde en décide autrement. Autre élément intéressant qui ferait l’envie de bien des hommes. Le pénis du chien contient un os sur toute sa longueur. L’os pénien. La partie extériorisable de l'appareil génital du chien en érection peut être assez impressionnante. Mais des expériences ont été faites sur des prisonnières avec des chevaux et des taureaux. Bien peu ont survécues. Mais la survie des prisonnières n'était pas le but premier de l'expérimentation.
Le gigantesque chien s'activa sur elle longuement avec ferveur jusqu'à ce qu'il ait éjaculé en elle. Puis resta immobile un moment encore, car il lui était encore impossible de sortir d'elle. Ensuite, son pénis se dégonfla et il sortit enfin d'elle.

Elle saigna longuement.

Ce qui était tout à fait logique.

Mais ne dit rien. Car c'était interdit. Elle ne devait parler que lorsqu'on l'interrogerait.

Elle ne se lamenta pas non plus, car c'était interdit.

Elle ne manifesta pas non plus de signe de jouissance malgré que l'on dise que ceci arrive fréquemment chez la femme même lors de viols tant ces êtres sont étranges. Qu'elle ait ressenti ou nous du plaisir, on ne le sut pas, parce que toute manifestation de ce genre était interdite.

Nous étions persuadés maintenant qu'elle parlerait et qu'elle serait sincère.

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14.15. 26 octobre 2012. État 3