Monsieur Henry Dickson et la petite blonde, sur la grande galerie de la grande maison se balancent dans leurs chaises berceuses regardant la cour de la maison où il n'y a personne et la longue allée vide où ne vient aucune auto.
Aucun des deux ne dit rien.
C'est le 23 octobre 2012. L'air est bon et il fait beau.
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22. 24 octobre 2o12. État 2
Il y a des gens qui font des sudokus, du scrabble, des mots croisés ou participent à des pools de hockey pour se désennuyer. Je bois mon thé et je fais un quart d'heure de géopolitique. Et, en attendant la prochaine guerre mondiale - aujourd'hui, mardi 3 février 2015, il n'y a pas encore de guerre mondiale - j'écris des histoires de fantômes.
HISTOIRES DE FANTÔMES
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Vers minuit, à la lueur de la chandelle, monsieur Henry Dickson, devant l'âtre où brûle des bûches d'érables et de vieux parchemins, se penche sur son écritoire. Tout est tranquille dans la grande maison, tout semble dormir et, soudain,
il y a ce bruit.
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