HISTOIRES DE FANTÔMES

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HISTOIRES DE FANTÔMES.

Vers minuit, à la lueur de la chandelle, monsieur Henry Dickson, devant l'âtre où brûle des bûches d'érables et de vieux parchemins, se penche sur son écritoire. Tout est tranquille dans la grande maison, tout semble dormir et, soudain,
il y a ce bruit.

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12.10.12

279. LE MITRAILLEUR DE TOIT ET LES ET MITRAILLEURS DES SABORDS DROIT ET GAUCHE VIENNENT DE TIRER SUR LA QUEUE ET LES 2 DÉRIVES DE L'AVION. SI LES CHOSES VONT MAL, ÇA VA EMPIRER OU ALLER ENCORE PLUS MAL


Quand le fils du garagiste vit qu'il avait un couteau planté dans le ventre, il devint furieux. N'importe qui aurait sans doute ressenti une émotion ou un sentiment du même genre. Même si on ne peut être vraiment sûr avant d'essayer.

Alors, il prit encore une fois son couteau qu'il n'avait pas encore rangé ni nettoyé (le sang colle, tache et fait rouiller une lame) et le replanta dans le ventre de son ami.

L'ami de son ami qui regardait les 2 amis avec chacun un couteau planté dans le ventre devint fou.

_ Mais tu es fou! Mais vous êtes fous tous les 2!

Le fils du garagiste n'aimait pas qu'on le traite de fou. Probablement parce qu'il l'était un peu. Ou plus qu'un peu. Sans réfléchir, ce qu'il ne faisait jamais, il sortit son couteau du ventre de son ami pour le planter dans le ventre de l'ami de son ami.

_ Pendant que je ne suis pas là, on commande à ma place.

Pour une fois, il avait des raisons, au moins une, pour ne pas être content. Car ne pas être content faisait parti de son être. Et il se sentait tout le temps cocu. On lui volait sans cesse quelque chose. Dès qu'il avait le dos tourné. C'était injuste. Et il avait mal aux pieds. Et, cette fois, la place de chef. Sous prétexte qu'il était mort.

Et il avait de plus en plus mal aux pieds. Et le sol de métal de l'avion le glaçait comme la mort.

Ce qui serait arrivé s'il était vivant ou n'était pas mort.

L'ami de son ami regarda le couteau planté dans sa gorge.

Il ressenti une certaine amertume. Ou c'était le métal qui donnait un goût particulier à sa salive.

Ou c'était le sang de sa langue car la lame du couteau l'avait traversé de part en part. Et sa salive goûtait le sang.

Et le métal.

Il prit la main qui tenait le couteau et comme il était costaud, il la déplia et sortit de sa gorge, couteau et main, et les dirigea dans la direction contraire, couteau et main et main empoignant le couteau même si son proprittaire faisait tout pour l'en empêcher.

D'abord en actionnant les muscles de cette main et, ensuite, en joignant son autre main, pour forcer à 2 mains afin d'empêcher le mouvement qui suivait son cours.

Il eut beau essayer, il ne put rien faire, tant l'autre était costaud.

Et on guida sa main, sans qu'il put rien faire, dans son oeil droit. Et son cerveau.

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12. 18. 23  octobre 2012. État 3

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Photo 1.