Jusqu'à ce qu'il aille au village n'avait pas pensé à sa riposte et sous quelle forme elle attaquerait les lignes ennemies.
L'attaque ou la contre-attaque, puisque c'était de ça qu'il s'agissait était inévitable, ils n'allaient pas s'en tirer comme ça! Mais envisager la victoire était bien prématuré. Sauf sous forme de rêverie.
Il aurait pu les laisser sécher tout le temps de lire les 8 tômes des Mémoires. 1000 à 2000 pages minimum chacun. Mais ce qui le fit changer d'idée fut un reflet.
Tout ceci pour un seul reflet!
Lorsqu'il se berçait à côté de sa radio, avec le plaisir subtil d'emmerder des fonctionnaires réduits à pisser à côté de leur camionnette (ils avaient leur fierté, ils n'allaient pas lui demander d'utiliser ses toilettes) (splendeur de l'abnégation et du devoir), mangeant, buvant, lisant, écoutant de la musique à eur santé, lorsqu'il vit le reflet.
Il n'aurait pas dû le voir et fit donc semblant. Il reconnaissait une forme vague et familière. Le vent, dans le bosquet là-bas déplaçait doucement les longues herbes mais pas toutes. Comme si certaines herbes refusaient de suivre le vent. Comme si une volonté particulière les faisaint contrarier le vent.
S'il y en avait un, il y en avait 2.
Il mit ses lunettes fumées comme si un vilain rayon de soleil l'empêchait de se concentre sur les aventures de Louis 14. En même temps, aucun observateur ne pouvait plus suivre les mouvements de ses yeux et dire où il regardait.
En concentrant son attention sur le vent et l'herbe, il le vit finalement. On ne peut rester indéfiniment sans bouger. Bien camouflé, invisible. Invisible pour quiconque ne sait pas où chercher ni quoi, il y avait le reflet de la lunette de visée et, totalement invisble cette fois, la carabine de précision. Le tireur qui attendait. Son pointeur qui mesurait les distance puisqu'ils se déplaçaient toujours en duo.
Mais pourquoi se concentrer uniquement sur la facade de la maison. Pour protéger les gens des la Suburban si jamais il pettait les plombs. Mais il pouvait petter les blonds ailleurs. La réponse lui vint la nuit suivante. Mêmes causes et mêmes conséquences. Il est impossible de rester indéfiniment immobile même si on est entraîné. La lune sur le verre révéla un autre télescope et fit deviner une autre carabine invisible visant cette fois l'est de la maison. Et, inutile de chercher les autres, il y en avait sans le moindre doute 2 autres contrôlant chaque point cardinaux. Donc 4 tireurs professionnels. 4 caddy.
Ils étaient probablement remplacés aux 12 heures. On n'était pas en guerre et même s'ils pouvaient rester immobile 24 heures, inutile de torturer le petit personnel.
Et ils venaient d'où?
De l'armée qui en entraîne autant que faire se peut? Même si les dons exigés limitent le nombre de candidat et de diplômés. Vue parfaite, des réflexes maîtrisés, une concentration extrême. Et ceci même avant d'apprendre à tirer.
Ou de d'autres services?
Le Canada n'est pas une grande nation historiques ayant continuellement besoin de tueurs comme la France, l'Angleterre, les USA. On pouvait donc présumer qu'ils avaient été empruntés à l'armée. On leur avait donc menti suffisamment pour leur laisser croire au sérieux de leur mission. Tout ce qu'ils avaient à faire était de tenir en joue le suspect de trahison (?) ou de mauvais goût artistique. Et dès qu'il se mettrait à être menaçant de l'empêcher de nuire.
4 hélicoptères par jour. 6 Suburbans. 20 hommes.
Quel est le coût d'un tueur professionnel?
Et de 4 ?
Avec leur pilote?
4
*
8 mai 2012. État 1
L'attaque ou la contre-attaque, puisque c'était de ça qu'il s'agissait était inévitable, ils n'allaient pas s'en tirer comme ça! Mais envisager la victoire était bien prématuré. Sauf sous forme de rêverie.
Il aurait pu les laisser sécher tout le temps de lire les 8 tômes des Mémoires. 1000 à 2000 pages minimum chacun. Mais ce qui le fit changer d'idée fut un reflet.
Tout ceci pour un seul reflet!
Lorsqu'il se berçait à côté de sa radio, avec le plaisir subtil d'emmerder des fonctionnaires réduits à pisser à côté de leur camionnette (ils avaient leur fierté, ils n'allaient pas lui demander d'utiliser ses toilettes) (splendeur de l'abnégation et du devoir), mangeant, buvant, lisant, écoutant de la musique à eur santé, lorsqu'il vit le reflet.
Il n'aurait pas dû le voir et fit donc semblant. Il reconnaissait une forme vague et familière. Le vent, dans le bosquet là-bas déplaçait doucement les longues herbes mais pas toutes. Comme si certaines herbes refusaient de suivre le vent. Comme si une volonté particulière les faisaint contrarier le vent.
S'il y en avait un, il y en avait 2.
Il mit ses lunettes fumées comme si un vilain rayon de soleil l'empêchait de se concentre sur les aventures de Louis 14. En même temps, aucun observateur ne pouvait plus suivre les mouvements de ses yeux et dire où il regardait.
En concentrant son attention sur le vent et l'herbe, il le vit finalement. On ne peut rester indéfiniment sans bouger. Bien camouflé, invisible. Invisible pour quiconque ne sait pas où chercher ni quoi, il y avait le reflet de la lunette de visée et, totalement invisble cette fois, la carabine de précision. Le tireur qui attendait. Son pointeur qui mesurait les distance puisqu'ils se déplaçaient toujours en duo.
Mais pourquoi se concentrer uniquement sur la facade de la maison. Pour protéger les gens des la Suburban si jamais il pettait les plombs. Mais il pouvait petter les blonds ailleurs. La réponse lui vint la nuit suivante. Mêmes causes et mêmes conséquences. Il est impossible de rester indéfiniment immobile même si on est entraîné. La lune sur le verre révéla un autre télescope et fit deviner une autre carabine invisible visant cette fois l'est de la maison. Et, inutile de chercher les autres, il y en avait sans le moindre doute 2 autres contrôlant chaque point cardinaux. Donc 4 tireurs professionnels. 4 caddy.
Ils étaient probablement remplacés aux 12 heures. On n'était pas en guerre et même s'ils pouvaient rester immobile 24 heures, inutile de torturer le petit personnel.
Et ils venaient d'où?
De l'armée qui en entraîne autant que faire se peut? Même si les dons exigés limitent le nombre de candidat et de diplômés. Vue parfaite, des réflexes maîtrisés, une concentration extrême. Et ceci même avant d'apprendre à tirer.
Ou de d'autres services?
Le Canada n'est pas une grande nation historiques ayant continuellement besoin de tueurs comme la France, l'Angleterre, les USA. On pouvait donc présumer qu'ils avaient été empruntés à l'armée. On leur avait donc menti suffisamment pour leur laisser croire au sérieux de leur mission. Tout ce qu'ils avaient à faire était de tenir en joue le suspect de trahison (?) ou de mauvais goût artistique. Et dès qu'il se mettrait à être menaçant de l'empêcher de nuire.
4 hélicoptères par jour. 6 Suburbans. 20 hommes.
Quel est le coût d'un tueur professionnel?
Et de 4 ?
Avec leur pilote?
4
*
8 mai 2012. État 1