HISTOIRES DE FANTÔMES

__________________________________________________________________________________________________

HISTOIRES DE FANTÔMES.

Vers minuit, à la lueur de la chandelle, monsieur Henry Dickson, devant l'âtre où brûle des bûches d'érables et de vieux parchemins, se penche sur son écritoire. Tout est tranquille dans la grande maison, tout semble dormir et, soudain,
il y a ce bruit.

___________________________________________________________________________________________________

10.10.12

271. LUNDI 25 AVRIL 1944. 10 h.30 DU MATIN





Le bombardier frappa au coin des rues Shannon et Ottawa. Quartier Griffintown, à l’arrière de la maison située au numéro civique 1856 de la rue Ottawa à Montréal. La première civile à perdre la vie fut Delia Dowling, 56 ans qui était dans sa demeure à cette adresse. Le  bombardier perdit un moteur qui s'écrasa sur une maison puis une aile qui en faucha une autre. Madame James Wells et son fils de 3 ans Jimmy périrent un instant après.  Le bonbardier de 25 tonnes en s'effondrant laboura ensuite un groupe de maisons, d'édifices à logements, d'ateliers et d'entrepôts.. Les 2000 gallons de kérosène des réservoirs s'enfllammèrent et créèrent une boule de feu de 50 pieds de haut. Une femme enceinte brûla vive.

Les 2 pigeons voyageurs de secours qu'on emportait au cas où la radio tomberait en panne à la suite d'un atterrissage d'urgence trouvèrent la mort.

Une pauvre femme se rendant au cimetière en tramway pour enterrer son bébé fut une des victime lorsqu'un des moteurs atterrit sur le véhicule pour le traverser de part en part. Ne pouvant se payer les services adéquats, elle portait sous son bras le petit cercueil contenant son bébé mort et elle restait debout parce que personne ne voulait lui offrir un des sièges tous occupés par des gens probablement plus fatigués qu'elle. Parce qu'elle était seule, visiblement pauvre et portait probablement malheur. Tous avait bien vu le petit cercueil de planches de bois de qualité inférieure décoré d'une petite croix de bois qu'elle portait. Suspicion qui se confirma un moment plus tard lorsque le moteur de l'avion traversa le plafond et le plancher du tramway avec tous les gens au milieu.
Étant donné l'ampleur des dégâts et le peu de choses qui restaient de la carlingue carbonisée et des bâtiments effondrés et écrasés, on peut probablement conclure que tous les passagers de l'avion perdirent la vie ce qui n'a aucune importance puisqu'ils étaient déjà morts.
Photo 1. La Patrie, 25 avril 1944
http://tolkien2008.wordpress.com/2012/01/22/lecrasement-du-bombardier-consolidated-b-24-liberator-griffintown-montreal-25-avril-1944/


Photo 6. L'Action catholique, 26 avril 1944