HISTOIRES DE FANTÔMES

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HISTOIRES DE FANTÔMES.

Vers minuit, à la lueur de la chandelle, monsieur Henry Dickson, devant l'âtre où brûle des bûches d'érables et de vieux parchemins, se penche sur son écritoire. Tout est tranquille dans la grande maison, tout semble dormir et, soudain,
il y a ce bruit.

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7.10.12

260. MONSIEUR DICKSON REÇOIT DE LA VISITE ET IL N'A PAS EU LE TEMPS DE FAIRE DE SUCRE À LA CRÈME

12 septembre 2012. Midi et 5

Henry Dickson, le hasard faisant bien les choses, lisait un livre de circonstance.

Tout en écoutant Radio-Galilée, poste catholique bien pensant qui ne l'intéressait pas mais, ce qui l'intéressait, est qu'on y passait souvent du classique. Et qu'on ne hurlait pas dans les annonces comme dans tous les autres postes. À Radio-Canada, on ne hurlait pas, mais la musique était souvent bizarre. Et ce matin, il n'avait pas eu envie de jazz ou de musique multiculturelle du monde mais de Bach.

Et, comme ça adonnait bien, il y avait du Bach et du clavecin dans le poste religieux.

Et, tout en écoutant la musique - il avait de la misère à lire sans musique- il lisait à ce moment sur son perron, le Code d'honneur du samoraï de Taïra Shigésuké.

Le premier souci d'un guerrier c'est la mort. Si vous perdez tout sang-froid à l'instant de mourir et que vous mouriez de manière indécente, votre bonne conduite aura été vaine et vous serez méprisé par les gens sérieux.

Alors, sii vous avez eu la malchance de perdre au combat quand votre adversaire sera sur le point de vous trancher la tête et qu'il vous demandera votre nom, vous vous identifierez clairement et tendrez la tête en souriant.

Il mit un marque page dans le livre pour retrouver le passage où il était rendu et descendit l'escalier pour rencontrer ses invités.

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7 oct. 2012. État 2