Une tête décapitée retrouvée
Dépeceur de Montréal : comment la police a trouvé la tête manquante
De possibles restes humains ont été découverts dans un parc de Montréal, a indiqué lundi matin le SPVM Service de police de Montréal, sans confirmer le lien avec l'affaire de l'auteur présumé du meurtre et du dépeçage du corps d'une jeune femme.
Les policiers l'ont finalement confirmé : c'est bien la tête de la jeune femme, victime d'un dépeçage lors d'un meurtre barbare dont est accusé un immigrant, qui a été retrouvée dimanche. Elle était apparemment dans un étang. Et les parties du corps s'emboitent parfaitement.
_ C'est un beau travail
Affirme un porte parole de la police parlant du métier difficile des spécialistes de l'autopsie.
_ C'est un beau travail
Affirme un porte parole de la police parlant du métier difficile des spécialistes de l'autopsie.
Mais qui a mis la police sur la piste ?
Il a fallu plusieurs jours aux policiers pour confirmer officiellement la découverte. C'est dimanche dernier que les enquêteurs avaient retrouvé, dans un parc de Montréal, des restes humains.
Analyses faites en laboratoire, il s'agissait bien de la jeune femme sauvagement tuée et dépecée en mai, crime dont est accusé un jeune homme.
Après les découvertes successives de portions de son cadavre soit dans des colis envoyés à des partis politiques canadiens, et même à une école, soit à la suite des investigations de la police, la tête était la dernière partie du corps de la victime qui n'avait pas été retrouvée.
Longtemps discrète, la police a fini par le reconnaître :
_ On confirme qu'il s'agit de la tête
A déclaré un porte-parole de la SPVM, police de Montréal.
_ Ça faisait quelque temps qu'elle était là
A dit une autre porte-parole de la police au cours d'une conférence de presse.
Il plaide non coupable
Le présumé meurtrier a plaidé non coupable mardi du meurtre et du dépeçage du corps de la jeune femme au terme d'une brève comparution par visioconférence devant la justice à Montréal. Il fait face à cinq chefs d'accusation.
Des questions se posent. Est-il aussi le dépeceur de Los Angeles ?
Il pourrait avoir commis un autre meurtre en janvier dernier à Los Angeles aux Etats-Unis.
La police canadienne à la recherche d'autres crimes. L'enquête au sujet de l'individu suspecté du meurtre d'une étudiante est loin d'être terminée
A déclaré lundi un porte-parole de la police de la ville québécoise, évoquant d'anciens dossiers qui pourraient être rouverts.
Le suspect a comparu enchaîné aux mains et aux pieds et a plaidé non coupable mardi du meurtre et du dépeçage du corps d'un étudiant chinois au terme d'une brève comparution par visioconférence devant la justice à Montréal visant à déterminer la date du procès.
Mais sur les circonstances de la découverte, mystère.
_ Ce qui est important, c'est que ce qu'on cherchait a été retrouvé alors le reste de l'enquête peut poursuivre son cours
A déclaré le porte-parole de la police.
La police se refuse donc toujours à dire qui était à l'origine de l'information ayant mené les enquêteurs à découvrir cette tête près d'un étang dans au parc, dans le sud-ouest de Montréal.
Cette histoire d'horreur avait commencé en mai avec la découverte d'une main dans un colis envoyé par la poste à l'Église Universelle du Retour vers Mars et abouti à une traque mondiale du suspect.
Une traque mondiale
Il est soupçonné d'avoir sauvagement tué la jeune étudiante, à coups de hacge dans la nuit du 24 au 25 mai à Montréal. Il aurait ensuite démembré son corps et filmé puis diffusé la scène sur internet. Film qui a eu beaucoup de succès et lui a valu la création de nombreux sites de fans. Film qui a contribué fortement à son identification et son arrestation.
Après la découverte de la première main, la police avait établi un lien avec le tronc d'un homme retrouvé dans un sac de poubelle dans une ruelle de Montréal, près de l'endroit où habitait le présumé suspect.
Les pieds avaient été envoyés par la poste au siège de l'Église Unie de la Fin des Temps
Il fait face désormais à 5 chefs d'accusation, dont un pour meurtre et un autre pour outrage à cadavre
Le corps, sans tête ni bras ni jambes avait été découvert par un groupe de touristes.
Les analyses post-mortem sur le torse provenant d'un individu de sexe féminin n'avait pu déterminer la cause de la mort. Tout ce qu'on avait pu révéler à ce moment était que le torse provenait d'une femme post-pubère. Et qu'il avait été le sujet de violence grave et soutenue avant la mort ayant peut-être provoqué la mort sans qu'on puisse alors déterminer la cause véritable du décès.
Le corps, sans tête ni bras ni jambes avait été découvert par un groupe de touristes.
Les analyses post-mortem sur le torse provenant d'un individu de sexe féminin n'avait pu déterminer la cause de la mort. Tout ce qu'on avait pu révéler à ce moment était que le torse provenait d'une femme post-pubère. Et qu'il avait été le sujet de violence grave et soutenue avant la mort ayant peut-être provoqué la mort sans qu'on puisse alors déterminer la cause véritable du décès.
On n'avait pas pu alors utiliser les méthodes conventionnelles d'identification de la victime comme les empreinte digitales et dentaires. Tout ceci représentait un défi pour les enquêteurs.
Mais la découverte de la première main avait pu permettre l'identification de la victime qui avait déjà un dossier judiciaire.
Aucune de ces informations n'avait pu être confirmée par le porte-parole de la justice
La deuxième main rerouvée peu après ne correspondait malheureusement pas. On présume qu'il y a dans la nature différentes partie du corps de différentes victimes. On ne sait pas pour le moment s'ils peuvent être reliés au même suspect ou s'il y en aurait plusieurs. L'interrogatoire n'a pu le déterminer pour le moment.