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Monsieur Franz Kafka s'inquiétait du manque d'attention de monsieur Hitler. Pourtant, dans la situation désespérée où ils se trouvaient, il aurait dû s'inquiéter. D'autant plus qu'il était maintenant le seul homme valide sur les lieux. Du moins, le seul homme honnête. Tandis qu'ils étaient entourés d'un lot important de crapules resplendissantes de santé.
Monsieur Adolf Hitler était assis dans l'escalier en train de lire une page de journal déchirée soigneusement où paraissait une publicité médicale informative. On lui avait demandé de l'illustrer parce que les termes techniques utilisées semblaient rébarbatifs à beaucoup de femmes.
_ Vous avez raison. Mais que voulez-vous que je fasse d'autre ? Vous vous êtes vu ?
En effet, monsieur Adolf Hitler avait raison, ces dégénérés de Juifs, résultat d'innombrables union malsaine et consanguine n'avait eu pour résultat que la production d'être défectueux comme monsieur Kafka.
Celui-ci, assis dans l'escalier, avait peine à reprendre son souffle. Comme on a dit, il faisait de l'asthme, ce qui rendait tout effort - y compris la course à pied (qui peut être utilisé dans ce qu'on appelle la fuite) - extrêmement pénible. Le pire, c'est que monsieur Kafka ni aucun des autres touristes (il y a ici un brin d'ironie, on le remarquera) n'avait couru. Après un voyage exagérément long dans un camion (et inconfortable), ils étaient arrivé ici ou là (en fait, on ne sait pas où). Ils étaient sorti du camion à la recherche d'une voie de sortie. En avait trouvé une. Mais n'avait fait que se jeter têtes baissées dans l'antre du monstre. Ou son système digestif. La tension qui était palpable avait provoqué un stress insupportable sur son ami Juif qui était en train de faire une crise d'asthme sous ses yeux. Ce qui ne l'empêchait nullement, entre 2 râlements, tout en cherchant son air, de critiquer l'attitude pourtant positive de monsieur Hitler. Même su leur situation était désespérée - en toute logique personne ne pourrait dire le contraire - il se pouvait qu'ils s'en tire (du moins quelques uns) - et une fois revenu à la vie civile, il faudrait retourner sur le marché du travail pour payer sa logeuse. Femme acariâtre comme bien des femmes d'un certain âge.
Comme d'habitude monsieur Adolf Hitler était le plus positif d'entre eux. Comme d'habitude, monsieur Franz Kafka avait tendance à être négatif et à désespérer facilement (on l'a dit, il était Juif depuis 100 générations et on ne pouvait que craindre le pire)
Mademoiselle la secrétaire revenait lentement à elle. Il avait fallu la porter. Monsieur Hitler qui était mal nourri depuis plusieurs années n'aurait pas eu la force de la porter seule. Il avait donc eu l'aide de monsieur Kafka qui n'était pas particulièrement vigoureux. On peut dire qu'à 2, ils faisaient à peu près un homme normalement constitué.
_ Où suis-je ?
Demanda la pauvre fille.
_ Vous êtes tombée dans les pommes dit monsieur Hitler en mentant adroitement avant que monsieur Kakfa qui avait une propension malsaine à la vérité inopportune ne vienne par trop de lumière provoquer une autre crise féminine. Les femmes sont assez compliquées comme ça, il fallait à tout prix éviter un autre débordement émotif.
Dire où ils étaient était difficile.
_ Que m'est-il arrivé ?
_ Vous êtes tombée. Vous ne vous en souvenez pas ?
Monsieur Hitler poussait sournoisement son avantage. Victime d'une commotion cérébrale, mademoiselle la secrétaire dactylographe avait perdu la mémoire à court terme. Ce qui était une bonne chose.
_ Sans doute un malaise féminin.
Elle hocha la tête.
Les femmes sont d'une telle crédulité, on peut leur faire croire n'importe quoi.
On se souviendra que c'est monsieur Kafka qui, pour sauver la vie de tous, avait assommée la pauvre femme en lui projetant la tête sur un mur au risque d'abîmer le mortier.
Ces événements sont insignifiants et sans importance. Et, peut-être, difficilement compréhensible si on ne les place pas dans leur contexte.
Il y avait un instant, après être sorti du camion et s'être enfuis dans l'ombre des murs, ils étaient réduit au désespoir. Ils ne pouvaient rester où ils étaient.
Mais aller où ?
Il faisait noir partout.
Le seul endroit éclairé était la porte par où étaient passés les 3 bandits qui se trouvaient dans le camion. Bientôt, ils reviendraient. Car les caisses (qui renfermaient quoi?) étaient encore dans la boite du camion.
Si quelqu'un décidait d'illuminer le garage (ou le lieu où ils se trouvaient) ils seraient repérés immédiatement. Pourchassés. Capturés. Battus. Blessés. Tout était possible. Humiliant et douloureux.
En réalisant dans quel marasme, ils, elle, se trouvait, mademoiselle la secrétaire, avait comme bien des femmes dans ce genre de circonstance, perdu les nerfs, ou le peu de nerfs intacts qu'elle contenait. Et il avait fallu l'assommer par humanité.
Ensuite, la laissait par terre - ils n'allaient tout de même pas la porter car aussi légère qu'elle paraissait, elle était tout de même d'un bon poids - et se mirent, chacun de leur côté à chercher une issue dans le noir.
Sinon, ils étaient foutus.
Pourquoi le Destin l'aurait-il amené ici pour le jeter dans une nasse alors que le conducteur et ses complices avaient eu bien des occasions de les capturer ? Se demandait monsieur Hitler. Son horoscope personnel lui ayant prédit de la chance.
Son Destin l'aurait préservé pour le voir tâter les murs désespérément jusqu'à ce qu'on s'aperçoive de leur présence et qu'on mette fin à leur souffrance et à leur angoisse. La vie n'était pas aussi mal faites.
Et, c'est monsieur Kafka qui trouva.
Il y avait dans le mur un autre rectangle qu'on ne pouvait voir mais qu'on pouvait tracer de la main.
Une porte.
Il ne pouvait plus voir monsieur Hitler qui continuait à chercher plus loin et notant mentalement l'emplacement de la porte - qu'il ne pouvait voir - il se faufila le long du mur interminable (quitter le contact du mur l'aurait entraîné quelque part au centre du garage vers dieu sait quel péril?). Il finit par rejoindre monsieur Hitler et toucha son bras. L'attirant à lui. En chuchotant qu'il avait trouvé quelque chose.
Monsieur Hitler tâta à son tour. Ce ne pouvait être que le rectangle creusé dans la parois d'une porte secourable.
Une question angoissante se posait: la porte était-elle fermée ?
Une autre question.
Pourrait-il l'ouvrir ?
Une troisième.
Vers quoi menait-elle ? Vers plus de périls encore ?
Monsieur Kafka resta près de la porte en vigile tandis que monsieur Hitler partit de l'autre côté, en longeant le mur, à la recherche de la pauvre femme inerte et immobile.
Il la trouve, essaya de la jeter sur ses épaules comme il avait lu que faisaient les hommes préhistoriques mais ces êtres primitifs nos ancêtres étaient d'une autre nature, plus proche de la forêt vivifiante et des vastes plaines, depuis ce temps, l'humanité en se civilisant n'avait fait que régresser dans une longue décadence.
Elle était trop pesante.
Il ne pouvait pas non plus la prendre sous ses bras. Pour la même raison.
Et, en homme bien éduqué, il lui fallait éviter de trop la toucher. En fait, un homme civilisé n'aurait pas aurait du éviter tout contact physique avec elle. Mais la situation tragique dans laquelle ils étaient tous l'obligeait. Les femmes sont dodues et peuvent provoquer des réactions physiques inopportunes chez l'homme. Il valait donc mieux éviter toute proximité excessive et tout contact répété ou prolongé. Mais il était difficile de la saisir sans la toucher. Mais comment la porter sans la toucher ? Et comment la prendre dans ses bras sans éveiller des désirs coupables ? Qu'on la saisisse de dos ou de face, le problème restait le même tout en variant quelque peu. Pendant ce temps, elle restait là, alanguie, étendue par terre.
Monsieur Hitler alla chercher monsieur Kafka pour jouer aux brancardiers. L'un prenant les pieds et l'autre les mains, ce qui étaient les parties de l'anatomie féminine les moins susceptibles de provoquer des pensées inconvenantes et malsaines. Un prédicateur sévère - sous des appellations différentes, on trouvaient les mêmes chez les rabbins juifs que chez les pasteurs ou les curés de base - les avait prévenus que les femmes étaient sources de péché. Et la porte de l'Enfer.
Mais ils conclurent qu'ils touchaient cette pauvre femme pour le bon motif. Lui sauver la vie.
L'idée leur était venue - tentation de Satan qui toujours veille - de l'abandonner à son sort. Le bon Ange était intervenu pour leur dire que c'était une tentation tout à fait banale et répugnante et qu'il n'en était pas question. Et s'ils étudiaient le problème à la lumière de la Raison, il était évident que sitôt qu'elle était capturé - ce qui était inévitable - sans même qu'on la torture, elle aurait révélé leur présence.
Les voilà tout 3 devant la porte. Elle, toujours évanouie. Les 2 autres épuisés.
Un nouveau problème se posait: comment entrer ?
Heureusement, la providence était avec eux. Cette porte était une porte de secours pour les occupants de l'immeuble. Elle était toujours ouverte. Il suffisait donc de l'ouvrir. Ce qu'ils firent.
Ils étaient maintenant en relative sécurité, hors du sombre garage. Mais ils étaient où?
Ils étaient sur une sorte de palier. Il y avait une autre porte devant eux. Qui faisait face à la porte d'entrée ou de sortie. L'espace mesurait à peu près 3 mètres par 3 mètres. Il y avait un escalier à droite qui montait. Et un autre escalier sous le premier qui descendait.
Descendait vers où ?
Montait vers quoi ?
Il fallait réfléchir au lieu de se laisser entraîner vers un nouveau danger. Danger qui se serait trouvé en haut ou en bas.
Et il y avait aussi le problème féminin. Tant qu'elle ne se serait pas remise sur pieds ou revenu du royaume des rêves (est-ce qu'on rêve à la suite d'un coup violent sur la tête ?), on ne pourrait aller nulle part. L'emmener jusqu'ici les avait privé de leur dernière énergie. Il était hors de question qu'ils montent ou descendent ces escaliers en la portant encore. Comme les femmes sont encombrantes, organique et pesantes.
En attendant que tout aille à nouveau pour le mieux, ils s'assirent sur les marches. Monsieur Hitler qui avait récemment découvert les joies du travail besogneux et utiles préparait des travaux futurs. Monsieur Kafka essayait en vain de reprendre son souffle. Il était si pâle qu'il aurait pu mourir là.
Le temps passa.
C'est à ce moment que la secrétaire se réveilla. Avec un violent mal de tête. Ce qui était normal puisqu'elle venait d'êtres assommée.
On se demanda s'il valait la peine de lui demander son avis. Ou s'il était préférable de lui ordonner de les suivre.
Après tout, une femme est un être inférieur. Physiquement et intellectuellement. ¸
Monsieur Hitler et monsieur Kafka qui commençait à reprendre des couleurs (naturelles au lieu du mauve et du violet) continuait à discuter, chacun proposant les avantages et les inconvénients de monter ou de descendre.
L'escalier qui montait allait vers où?
L'escalier qui descendait allait vers quoi ?
Et il y avait la porte devant eux qui leur aurait permis de découvrir sans monter de marches fatigantes de qu'il y avait au rez-de-chaussée. Qui était probablement aussi intéressant que ce qu'il y avait en bas, sous terre, et en haut. Combien cet édifice avait-il d'étages ?
Encore une fois, mademoiselle la secrétaire qui était une femme (on l'a dit) se mêla de ce qui ne la regardait nullement, interrompant leur discussion.
_ Allez en bas ?
Les 2 hommes la regardèrent interloqués.
_ Mais il fait noir.
En effet, l faisait moins clair si on regardait ce qu'il y avait au bas des marches et qu'on distinguait mal que si on regardait en haut.
_ Je ne vais pas en bas.
Le problème se répétait encore une fois. Si elle restait là, elle risquait d'être capturée et de les dénoncer.
Où qu'elles se trouvent, quoiqu'elles fassent, les femmes constituent une cause de problème. Certains esprits fermes ont conclu qu'il vaudrait mieux les tuer, les exterminer toutes, ce que d'autres trouvaient quelque peu exagéré.
Si on y réfléchissait bien, on pouvait conclure que si on descendait, on allait sous terre. Et là, il n'y aurait pas de fenêtre. L'idée d'aller sous terre ressemble à celle de s'enterrer. Se rapproche de tombe et de tombeaux, de crypte, de catacombes, de prison, de tanière, de labyrinthe.
Plus on y pensait, moins on avait envie d'y aller.
Elle, bien sûr, n'y avait pas sérieusement songé, se laissant guider par la peur. Eux y pensèrent plus longuement, avançant le pour et le contre, et arrivèrent à la suite du même raisonnement à la même raison: monter était préférable.
_ J'espère qu'il n'y a pas trop de marches. Dit monsieur Kafka en soupirant.
_ Qu'on aille où qu'on veut pourvu que ce ne soit pas en bas. Dit la secrétaire.
Ils la firent avancer devant.
Au cas où ils rencontrerait quelqu'un qui descendrait au même moment. Ils pourraient la pousser violamment dans ses bras ce qui surprendrait certainement l'intrus et pendant qu'elle se débattrait et qu'il chercherait à maîtriser cette furie, ils en profiteraient pour descendre et s'enfuir.
Mais ils évitèrent de lui faire part de cette partie de leur raisonnement.
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État 1. 1 nov. 2013
Il y a des gens qui font des sudokus, du scrabble, des mots croisés ou participent à des pools de hockey pour se désennuyer. Je bois mon thé et je fais un quart d'heure de géopolitique. Et, en attendant la prochaine guerre mondiale - aujourd'hui, mardi 3 février 2015, il n'y a pas encore de guerre mondiale - j'écris des histoires de fantômes.
HISTOIRES DE FANTÔMES
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Vers minuit, à la lueur de la chandelle, monsieur Henry Dickson, devant l'âtre où brûle des bûches d'érables et de vieux parchemins, se penche sur son écritoire. Tout est tranquille dans la grande maison, tout semble dormir et, soudain,
il y a ce bruit.
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