HISTOIRES DE FANTÔMES

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HISTOIRES DE FANTÔMES.

Vers minuit, à la lueur de la chandelle, monsieur Henry Dickson, devant l'âtre où brûle des bûches d'érables et de vieux parchemins, se penche sur son écritoire. Tout est tranquille dans la grande maison, tout semble dormir et, soudain,
il y a ce bruit.

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23.6.12

119. DEVOIR DE FRANÇAIS AU PENSIONNAT

Henry Dickson

Dormait en ne rêvait à rien.

Et pendant ce temps, dans l'orphelinat numéro 112, ce mercredi 23 juin 1965, soeur numéro 26 récitait à ses élèves un texte d'un document historique unique et exceptionnel appartenant à la communauté.

Elle tenait délicatement le précieux petit livre entre ses mains. Relié en toile verte sur carton par une ancienne qui maîtrisait parfaitement cet art vénérable. Le chapitre qu'elle avait sous les yeux, racontait en termes émouvants comment le père fondateur souffrit le martyr de la part des sauvages païens qu'il était venu évangéliser. Heureusement, après avoir eu le temps de fonder le premier établissement de la colonie. La ville de Québec comptait à ce moment 102 personnes.

Ce texte, qui comptait pour 10 points, elles devaient le retranscrire sans faute. Et il était fort émouvant et beaucoup de fillettes laissèrent tomber de chaudes larmes sur leur cachier. Ce qui fit quelques taches en diluant exagérément l'encre. Ce pour quoi elles furent punies. L'usage du buvard ne devant pas être oublié. Et l'étourderie naturelle chez les jeunes fille ne devait pas être indirectement récompensé.

_ Ouvrez vos cahier. Trempez votre plume dans l'encrier. N'oubliez pas votre buvard.

Ce que quelques sottes avaient négligemment fait. Ce pourquoi elles furent punies.

_ Le titre du travail du jour:

La cruauté des sauvages Iroquois ennemis de la véritable foi.
Soeur numéro 26 retint sa respiration puis se lança. Voyant avec satisfaction que les élèves suivaient. Il ne fallait pas distancer les plus lentes mais non pas ennuyer les plus rapides. Il fallait mesurer son rythme. Elle répéta sa phrase et attendit que toutes terminent puis continua.

_  Pour conquérir à Jésus-Christ ce vaste royaume du Canada,

Virgule

Elle tenait à préciser la ponctuation ce que les jeunes apprenties ne feraient pas naturellement.

_ entièrement soumis à l’empire du démon,

Virgule

_ la France envoie un bataillon d’âmes d’élite assoiffées du salut des barbares et du désir du martyre.

Point

_ Héroïque phalange que rien n’effraye, ni la famine, ni la fatigue, ni les traitements barbares, ni la mort.
Pourquoi fuir la mort?

Elle interroga du regard cette armée de jeunes fronts où se lovait un cerveau parfois un peu lent et, quelque fois, trop vif, qu'il fallait, parfois, réfréner. Stimuler les esprits endormis et maintenir dans le sillon déjà tracé par les générations précédentes depuis 1669, celles qui ne seraient que trop porter à vagabonder ce qui les rendrait facilement victime des faiblesses innérantes à leur sexe.

Une petite main leva timidement son index, elle l'ignora. Cette question n'étant que de pure rhétorique, art du langage et des jeux d'esprit. Cette période étant réservée à la dictée et non à la religion qui serait l'objet du cours suivant. Et le cours d'après serait pour la morale. Cette question devait faire uniquement l'objet d'une réflexion muette. Qui se devaint donc d'être silencieuse. Et comme les mots de cette question faisaient parti du texte original, on devait la transcrire telle qu'elle. Une conséquence tragique s'en suivit car cet exercice intellectuel trompa quelques esprits lents. Qui perdirent quelques points dont aucun n'était de reste chez elles.

Elle poursuivit donc sur sa lancée, articulant, soignant les consonnes et les voyelles et mettant l'accent sur la bosse de chameau du mot, ce qui le différencie souvent du mot suivant ou du précédent. Et évite une morne récitation. La phonétique française de la capitale ayant tendance à tout uniformiser de façon morne pour terminer par un timide éclat, ce qui rend si désagréable le patois parisien, d'autant plus s'il s'accompagne d'une voix nasillarde. Ce qui  est malheureusement souvent le cas chez ce vieux peuple au innombrables générations affaiblies.

_ Il a promis à Dieu de ne jamais faillir à la grâce du martyre. Ce héros craint pourtant sa faiblesse. Il se cramponne au bras de Dieu. Tout au long du jour, il se tient en communication avec le Tout-Puissant. Celui-ci le comble de consolations, lui montre des visions symboliques qui lui redonnent courage.

Les petits cheveaux de trait, de labour ou les agiles coursiers écrivaient. Elle attendit donc que le e du mot courage soit traçé.
_ Il est attaqué. Capturé. Prisonnier. Emmené en otage au village de ses ravisseurs. Là, il y eut un premier scandale, car ces sauvages nés dans la nature ne connaissaient aucune pudeur. Et ignoraient celle des autres. Le missionnaire fut dévêtu, et privé de sa soutane dont s'emparèrent les femmes pour en faire des tentes. Il fut attaché complètement nu au poteau de torture au centre du village.

Les plus imaginatives tentées par le démon rougirent devant ce qu'elles imaginaient. Heureusement, leur innocence les protégeaient contre certaines visions. Car elles étaient trop jeunes pour imaginer complètement. L'ignorance est une qualité, quoiqu'on dise.

_ Et les enfants et les femmes l’insultèrent, crachèrent sur lui et lui jetèrent des pierres. À tour de rôle, tous le frappèrent sauvagement à coups de branches.

Elle attendit.
Répéta: frappèrent sauvagement à coups de branches.

_ Certaines plus souples faisaient office de fouets et le cinglaient sévèrement. D'autres plus lourdes et rigides devenaient des bâtons cruels. Il n'y eut pas un endroit de son corps qui n'endura ces tourments.

Point à la ligne. Changez de paragraphe.
_ Les femmes et les enfants lui mordirent les doigts au sang. Les sauvageonnes et les sauvageons sans Dieu était particulièrement cruels. Ne cessant de pousser de petits cris et des hurlements à glacer le sang. Certaines chantaient des chansons de sauvage pendant que d'autres dansèrent de joie ce qui ne fit qu'échauffer leur sang et irriter leurs sens en leur faisant perdre toute raison.

Et elle s'adressa à son petit peuple rassemblée autour d'elle secouant la tête avec horreur devant cette abjection.

_ Et ces femmes de la forêt n'ayant pour guide que l'exemple de la nature sauvage loin de la civilisation et de l'Église avaient perdu le sens de toute commune mesure et de décence et de la moindre retenue. Car les femmes laissées à elles-mêmes, presque nues, sans pudeur, ni honte ni morale ni religion, deviennent de monstrueuses femelles qui feraient honte au plus primitif des animaux.

Elle répéta animaux.

Les fillettes notèrent le sage conseil de ne jamais aller seule dans la forêt sans être convenablement vêtues et pourvues d'un chanoine ou au moins de leur confesseur habituel.

_ Après ce pénible spectacle qui au lieu de révulser les hommes, ne fit que les exciter, ceux-ci prirent leur place. C'était maintenant à celui qui auraient le plus d'imagination à faire le mal. Comme si Satan sous les traits de leur sorcier régentaient cette assemblée infernale. Ils lui arrachèrent les ongles. Ils lui tranchèrent les pouces et lui ouvrirent les mains et le poignets, introduirent dans les plaies béantes de longues tiges de bois qui atteignirent ses coudes.
Certaines fillettes se mirent à défaillir. Mais il fallait tenir bon. Dans leur futur emploi de femme, elles auraient peut-être à affronter de telle calamité. Car les chrétiens étaient de plus en plus menacés.
_ Le saint homme supporta le supplice sans broncher. Comme si aucun des plus affreux tourments ne pouvait l'atteindre. Car il est toujours sous la protection de Dieu.
Ce qui soulagea la petite communauté.
_ On arracha ensuite plusieurs de ses doigts puis on les jeta au feu.
Elle répéta le dernier mot.
_ Feu!

_ On lui scie le nez
_ Les sauvages taillent sur son corps frémissant des bandes de chair, qu’ils mangent avec appétit devant ses yeux. Certains plus délicats la firent cuire avant de la manger. Tout son corps fut lacéré et tailladé à coups de couteaux.

Elle répéta le dernier mot.

_ Couteau

_ On arracha la chair de ses bras et de ses jambes jusqu'aux os. Et on vit ces pauvres os à la lumière du jour. Ses chairs dégoulinaient de sang.

Elle répéta le dernier mot.

_ Sang
Une fillette venait de se sentir mal. Sa tête tomba mollement sur son pupitre. Le choc fut allégé par son abondante chevelure. Et, à cause de cela, il y eut peu de bruits. Pendant ce temps ses voisines studieuses mais plus robustes continuaient à noter. Ce n'était pas un concours de vitesse mais d'exactitude. Il fallait retranscrire ce qu'elles entendaient en faisant le moins de faute possible. En cette ère nouvelle, quelques unes auraient pour profession le secrétariat où on appréciait cette qualité: l'exactituce. De même que l'hygiène et la ponctualité. Malheureusement la piété n'était plus reconnue comme une vertu indispensable à la femme. Oui, le monde s'en allait à la dérive.
_ On lui versa de l'eau bouillante sur la tête pour ridiculiser le sacrement du baptême. Ce qui était un blasphème punissable des flammes éternelles.
Il y eut un petit cri et une petite main se porta délicatement à une petite bouche délicate aux lèvres charmante pour éviter que le contenu du dîner ne ressorte par là où il était entré.
_ Les sauvages placèrent un collier de 6 haches de tomahawks rougies, incandescentes chauffées au rouge ou au blanc autour de son cou et de son ventre. Terrible épreuve. Car comment supporter ce traitement?

Elle les regarda longuement. En effet, comment feraient-elles pour rendre supportable le fait de porter 6 haches brûlante sur leur chair nue? Même les plus ingénieuses n'arrivaient pas à trouver la réponse. Parce que, malheureusement, il n'y en avait aucune. Ce que le texte démontrait par la suite.

_ Si vous vous penchez par en avant, les haches vous brûlent la poitrine et le ventre. Si vous vous penchez par en arrière, les haches vous brûlent le dos et les épaules. Si vous essayez de vous relever et de vous tenir droit, les haches brûlantes vous brûlent les 2 côtés du corps doublant la torture. Et sa peau se collait au métal brûlant, s'arrachant au moindre mouvement. Et la chair sous sa peau, rendue à l'air libre, cuisait. Et la graisse près de sa chair nue fondait et coulait sur son ventre. Heureusement, il y en avait peu car la vie de missionnaire sans cesse en marche et en mouvement pour l'évangélisation, rend votre corps maigre et ferme et souple comme une racine.

Oui, c'est ce qui leur serait arrivé. Ces terribles sauvages n'ayant aucune pitié.

_ Ils lui arrachèrent les lèvres parce qu'il ne cessait de prier, de continuer à les instruire au sujet de Dieu alors qu'ils refusaient obstinément de l'écouter et continuait à le torturer sans merci.
Une autre tête charmante tomba sur son pupitre.

_ Le missionnaire endura tous ces tourments, solide comme un roc, insensible aux feu et aux flammes ce qui étonna ces misérables sauvages assoiffés de sang. Et son zèle à convertir ces infidèles était encore si grand que dans sa pénible position, il continuait à prêcher, leur parlant de Dieu et du Ciel, pour essayer de les convertir. Il avait essayé de rejoindre ces tribus barbares isolées et éloignées dans l'immense forêt. Comme si elles se cachaient de lui. Ce qu'on lui avait déconseillé de faire, car ces fourbes guerriers tuaient tous ceux qui osaient les approcher quand ils n'étaient pas sournoisement en chasse d'autres victimes innocentes. Ironiquement, c'était la chance de sa vie. En aucune autre circonstance, il n'aurait pu pénétrer dans leur village et les haranger en son centre, alors qu'ils étaient tous réunis autour de lui. Qui était le prisonnier et la victime? Qui était le prêtre, le missionnaire, le prédicateur? Qui étaient ses élèves? Ils croyaient être des terribles guerriers assouvissant leur haine autour d'une victime sans défense. Mais, spirituellement, c'était une assemblée réunie autour de son pasteur. Prisonnier, certes, mais prêtre toujours, il officiait une sorte de messe dont il serait le sacrifice mais, renversement de situation, il était aussi en la meilleure position possible pour prêcher, enseigner la bonne parole. Ils éaient si près de lui qu'ils ne pouvaient qu'entendre la moindre de ses paroles. Dieu a des manières qui ne tiennent qu'à lui de faire remplir ses exigences. Et on notera son humour subtil. Tous, nous ne sommes que ses instruments dociles. Et nous nous plions à ses volontés inébranlables. Nous sommes toutes des femmes devant lui. Imaginer faussement avoir une vie personnelle, un avenir individuel, une pensée privée, un corps personnel ne sont que des erreurs doctrinales. Et ceci ne peut que nous conduire vers le précipice de l'échec.

Elle s'interrogea. Aussi fortes et vraies que soient ces notions, n'étaient-elles pas inadaptées à des fillettes de 10 ans? Mais, elle aussi, était un instrument docile au service de la communauté et on avait décidé que c'était ce qu'il lui fallait enseigner à ce moment.

_ Ses bourreaux devinrent enragés. Pour l’empêcher définitivement de parler, ils lui coupèrent la langue. Et la firent cuire et la mangèrent. Et ses 2 lèvres. La lèvre supérieure et inférieure. Au couteau.

Elle les laissa souffler un peu. Répéta couteau. 2 fois.
Un fer rouge fut enfoncé dans sa gorge sans qu’il pousse un seul gémissement. Mais le pire restait à venir.
Une fillette manquait d'encre. Elle leva la main pour demander une permission. Cette étourdie du en quémander chez sa voisine ce qui arrêta le travail de tout le monde. Cette voisine allait être bientôt elle-aussi à court. Ces petites abeilles butineuses étant fort négligentes.
_ Il fut scalpé.
Une filette de constitution délicate tomba.
_ On lui arracha les yeux
Sa voisine s'effondra à la suite
_ et on lui enfonça des pierres brûlante dans les orbites. Mais miracle, il les voyait malgré tout, pouvait les reconnaître et les appeler par leurs noms.
Une fillette cessa d'écrire et regarda le crucifix comme si elle venait d'entendre l'appel à une vocation religieuse. Dieu choisit qui il veut et quand il veut. Ses joues étaient illuminées de lumière. Ce qui ne l'empêcherait pas d'avoir de mauvaises notes parce qu'elle avait interrompu son travail scolaire.
_ Et on lui ouvrit le ventre pour lui arracher le coeur de la poitrine.

Un petit corps trébucha devant l'épreuve et tomba dans l'allée.

_ pour le faire cuire et dévorer.
Une autre fillette tomba de côté et fut retenu par sa voisine de se fendre le crâne sur les moulures des pieds de fer du pupitre.
_ Car ces sauvages croyaient naïvement absorber les qualités de leur ennemi qui avait démontré tant de courage. Mais miraculeusement, il vivait encore. Et il les regarda dévorer son coeur.
La moitié de la classe manquait à l'appel. Ce qui ferait baisser la moyenne du groupe. Heureusement de vaillantes petites scribes poursuivaient la dictée. Certaines seraient peut-être sténographistes judiciaires, peut-être même, officieraient-elles au Parlement où on appréciait la célérité. Bien sûr, dans cette communauté religieuse voués à Dieu on n'appréciait pas tellement la notion nuvelle mais de plus en plus répandue du travail féminin. On accueillait toujours les novices et il y avait tant de tâches à accomplir dans cet établissement. Le parquet n'était pas aussi ciré que dans les générations passées disaient les plus anciennes des soeurs. L'orphelinat ne sentait pas aussi bon la cire et le citron. Aussi on y occuperait les élèves avant leur départ en congé. Du moins, celles qui avaient un foyer, car l'orphelinat était aussi devenu pensionnat. Plancher, boiserie, moulure, tablettes des fenêtres, carreaux innombrables. Marches et contre-marches des vénérables escaliers. Toutes ces petites mains en ressortiraient usées et gercées par la faute de leur peau très douce. Mais elles en guérirait très vite. Car à cet âge on se remet de tout. Et il fallait au plus vite les endurcir. Comme beaucoup se marieraient, elles auraient une maison à entretenir et un époux peut-être pas indulgent.

_ Un autre s’approcha de sa poitrine ouverte d’où le sang coulait abondamment, réunit ses mains en coupe et les remplit de son sang précieux pour le boire bien chaud afin, encore une fois, d’absorber son courage et sa force qui coulait alors de lui comme d’une fontaine vivifiante. Car malgré toutes les horribles épreuves auxquelles ils l'avaient soumis, il n'avait jamais faibli. Ainsi, il serait aussi courageux que lui.

Elle secoua la tête pour qu'on apprécie ce moment de grâce.
_ Ces bouchers voyant qu’il commençait enfin à faiblir, car tant de son sang avait couler par tant d'innombrables plaies, le firent asseoir sur le sol et, un à un, prenant leur couteau, coupèrent la peau couvrant sa tête et son crâne. Arrachèrent peau et cheveu comme trophée.

Une fillette vomit sur sa voisine.
_ Voyant qu'il vivait encore, ce qui était un miracle, on le condamna à mourir brûlé vif. Les sauvagesses sans pitié tressèrent une ceinture d’écorce qu’elles enduisirent de goudron et de résine et y mirent le feu ce qui fit rôtir son ventre. D'autres femmes de la tribu amenèrent du petit bois sec et allumèrent un feu sous ses pieds nus. Alors qu'il était consumé par les flammes, il chanta des cantiques pardonnant à ses bourreaux.
Elle répéta le mot

Pendant qu’on le tourmentait de cette manière, ces misérables se moquaient de lui disant qu’il devrait les remercier comme des amis parce qu’à cause d’eux, il bénéficierait bientôt des éternelles joies célestes. Car plus il souffrira plus Dieu le récompensera. Du moins, c'est ce qu'il leur avait dit.
_ Agonisant, le corps noirci, carbonisé, presque entièrement cuit par le feu, certains voulaient le laisser dépérir lentement. Mais d'autres sauvages plus impitoyables fracassèrent son crâne d'un coup de tomahawk. Pendant qu'au même moment, les autres le décapitaient de plusieurs coups de tomahawk. Tant son corps charnel, sa colonne vertébrale et son cou étaient robuste. Sa tête scalpée, sans yeux, sans bouche ni lèvres avec ses dents nues et visibles, désormais silencieuse, fut embrochée au bout d'un bâton puis fixée à la palissade de leur village. Voilà ce qui arrive à vos missionnaires. Prenez garde!
Soeur numéro 26 attendit qu'elles aient toutes terminées du moins celles qui persévéraient encore; ne tenant pas compte de la piétaille qui trainassait derrière et qui aurait zéro.

_ Point final

Et leur demanda de fermer leur cahier. Des étourdies avaient encore oublié leur buvard, ce qui fait que leur copie serait souillée.
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Mort. 1

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23.24 juin 2012. État 2