La petite blonde, le Grand Méchant Loup et son complice et la grosse (moyenne) baleine de métal plus ou moins gris qui l'avait engouffré s'en allait vers on ne sait où.
Comme elle était vraiment mignonne, même assommée et décoiffée, les 2 hommes qui l'avaient captués avaient eu envie de la violer tout de suite.
Mais le Grand Méchant Loup n'était pas d'accord. Elle serait violée. Mais par le Super Méchant Loupl Eux passeraient après. Comme d'habitude. C'était comme ça. Le chef aimait les femmes neuves et propres. Après, il abandonnait ce qui restait à ses troupes. Parfois, il ne restait rien tant il s'acharnait sur elle. Il avait des trucs de métal. Des pinces. Des couteaux. Il cognait. C'était pas beau à voir.
Elles hurlaient.
Il aimait les voir hurler. Les entendre. Les voir se débattre. Ça l'excitait.
Eux-aussi.
Leur tour viendrait.
Ils avaient fait une bonne récolte. 1 femme par jour.
S'étaient débarrassés des mortes.
Personne n'avait rien vu.
Il y a tant de femmes que personne ne voit la différence s'il en manque un peu.
*
État 1. 17 avril 2014
Il y a des gens qui font des sudokus, du scrabble, des mots croisés ou participent à des pools de hockey pour se désennuyer. Je bois mon thé et je fais un quart d'heure de géopolitique. Et, en attendant la prochaine guerre mondiale - aujourd'hui, mardi 3 février 2015, il n'y a pas encore de guerre mondiale - j'écris des histoires de fantômes.
HISTOIRES DE FANTÔMES
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Vers minuit, à la lueur de la chandelle, monsieur Henry Dickson, devant l'âtre où brûle des bûches d'érables et de vieux parchemins, se penche sur son écritoire. Tout est tranquille dans la grande maison, tout semble dormir et, soudain,
il y a ce bruit.
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