HISTOIRES DE FANTÔMES

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HISTOIRES DE FANTÔMES.

Vers minuit, à la lueur de la chandelle, monsieur Henry Dickson, devant l'âtre où brûle des bûches d'érables et de vieux parchemins, se penche sur son écritoire. Tout est tranquille dans la grande maison, tout semble dormir et, soudain,
il y a ce bruit.

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11.9.13

337.33

Monsieur Henry Dickson regardait la tv.

La petite blonde qui n’était pas là – elle était quelque part faisant des choses probablement incompréhensibles ou qu’elle seule comprenait - et reviendrait bien un jour.

Ça lui arrivait souvent ces temps-ci.

Elle était là.

Ensuite, elle n’était plus là.

Probablement qu’elle était ailleurs.

Pour le moment, elle n’était pas là. Et il ne s’ennuyait pas. Il avait le chat. Et le chien. Ce qui était suffisant.

Et les fourchettes recommençaient à disparaître dans la maison.

Il n’allait certainement pas faire l’épouse inquiète et castratrice : où étais-tu? Avec qui? Tu m’as trompé?

Sujet inusables et intemporels d’innombrables téléromans. Et de gens qui se prennent pour des comédiens amateurs de téléromans ou qui servent, sans le savoir, de modèles à leurs auteurs. À des générations d’auteurs.

Des marionnettes agitées par leurs hormones.

Et il finirait par la battre et elle finirait par pleurer en promettant de ne plus jamais recommencer.

Et il lui pardonnerait.

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État 1. 11 septembre 2013